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BPI France : un acteur majeur du financement des PME sur l’E3

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L’avènement de BPI France s’est matérialisé au cours d’une réception qui a fait courir les foules, le 4 juin, rue de Berne dans l’E3. Successeur d’Oséo, le nouvel opérateur financier se lance sur le marché du financement des entreprises et de leur capitalisation avec des moyens solides.

Le périscope - journal économique | BPI

Nicolas Dufourq, DG et Bernard Nicaise, directeur régional

« De 90 à 95 % des décisions de BPI France seront prises sur le terrain, dans les régions », avertit d’entrée Nicolas Dufourq, patron de l’organisme. C’est une manière de donner le ton de ce qui va se pratiquer localement pour l’équipe de 22 salariés installés dans l’E3 ; car même si l’équipe ne change pas, ni son directeur Bernard Nicaise, les ambitions de BPI France est de donner des moyens aux entreprises et notamment aux PME régionales, des moyens pour croître. Et contribuer à la sortie de crise. BPI France, qui est née de la fusion du FSI et d’Oséo, rassemble désormais tous les métiers du financement. Les nouveautés sont des interventions dans le haut de bilan, ainsi que l’accompagnement à l’export qui intègrent la panoplie des offres ; l’équipe a pour mission d’éviter aux entreprises de passer au travers des mailles du filet des possibilités de financement et démarre avec une cassette de 22 milliards d’€. « Demandez-nous de la réactivité », insiste Nicolas Dufourq. « Nous savons que vous avez besoin de réponses rapides et de solutions simples », indique Bernard Nicaise en s’adressant aux dirigeants d’entreprise.

Des fonds par millions

« Ceux qui investissent en 2013 seront les vainqueurs de 2016. C’est une erreur d’attendre, tous les dispositifs de financement sont opérationnels et ils sont puissamment dotés », poursuit-il. En 2012, Oséo a distribué environ 1 milliard d’€ à près de 2 300 entreprises alsaciennes. Quant à ceux qui redoutent que BPI France et les fonds régionaux – Alsace Croissance, Alsace création, la SODIV et le fonds interrégional d’amorçage – ne se télescopent, Nicolas Dufourq répond que les différentes équipes se connaissent et travaillent ensemble. Une manière de valider la politique initiée par la Région Alsace, qui a notamment créé le principal « fonds de prise de participation en fonds propres de PME non cotées à fort potentiel » de France, Alsace Création, doté de 50 millions d’€. Les autres outils de capital-risque et d’amorçage mettent à la disposition des porteurs de projet de taille plus réduite un montant cumulé du même ordre.

« Livrez nous vos rêves les plus fous ! »

« Le regard négatif qui pèse sur l’économie régionale représente plus d’un point de PIB, selon Les Echos. Quand les entrepreneurs hésitent, rien ne va. Livrez-nous vos rêves les plus fous », a lancé Nicolas Dufourq lors de l’inauguration de BPI France à l’E3. Mais il se défend d’un optimisme béat : « Nous avons créé un éco-système de fonds propres aussi riche que possible. Les initiatives régionales avec lesquelles nous sommes partenaires le prouvent. Nous avons les solutions et la sécurité », annonce-t-il. Reste à acclimater les ex-équipes d’Oséo à la notion de fonds propres qui restent nouvelles pour elles. Bernard Nicaise et ses homologues des autres régions françaises y seront formés et porteront ces interventions au plan régional. Avec la ferme intention de contribuer à redonner des couleurs à l’économie.

Didier Bonnet

carre-jaune-okContact : BPI France, 3 rue de Berne | 03 88 56 88 56 – www.bpifrance.fr


Prospective : Quel avenir pour l’E3 avec la liaison rapide avec la gare de Strasbourg ?

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Dans deux ans, l’E3 sera à 2h05 de la gare de l’Est (1h50 en TGV et 15 minutes en bus à haut niveau de service en site propre). Quels changements cette accélération du trajet avec la capitale peuvent-ils entraîner, assistera-t-on à un développement exogène ou endogène ? Le Périscope a posé ces questions à Laurence Lutz, en charge du département bureaux chez DTZ E3, dans la perspective de l’inauguration de la ligne de BHNS le 30 novembre.

Le périscope, journal économique - Prospective

Laurence Lutz

Le Périscope : En quoi la facilité d’accès de l’E3, qui sera fortement accrue dans les mois à venir, est de nature à changer la perception de l’espace ?

Laurence Lutz : Je crois d’abord qu’il faut rappeler que l’E3 est le plus grand site tertiaire de l’agglomération strasbourgeoise, et même bien audelà. Son attractivité n’a dans un premier temps pas été conditionnée par le réseau de transport public. L’espace s’est doté de services dont bénéficient ses usagers, mais il reste vrai que la facilité d’être joint ou de joindre clients, prospects et partenaires est devenu au fil des ans une priorité, compte tenu aussi des changements dans les pratiques de mobilité et des attentes des usagers et visiteurs.

La proximité des liaisons TGV – vers Paris, et aussi Lyon, Francfort, etc. – peuvent-elles accroître l’attractivité de l’E3 ?

LL : Aucune étude en France ne permet de corréler directement le développement d’une ville à des jonctions TGV. A contrario, Toulouse qui n’est desservi par aucun TGV reste une ville jugée extrêmement attractive. Si développement il y a, il dépend de facteurs complémentaires à la connexion à grande vitesse, comme les services et équipements de l’espace concerné, la qualité de son offre immobilière et foncière, des entreprises qu’elle héberge, etc. Il reste qu’à partir du moment où les liaisons existent, une agglomération peut en profiter à partir du moment où elle dispose d’offres de quartiers d’entreprises de qualité. Et de ce point de vue, nous savons que nos prospects recherchent en priorité des lieux d’implantations à faible temps de trajet de la gare TGV. Ce sera le cas de l’E3 à compter de décembre et c’est une grande nouveauté.

Les TGV roulent dans les deux sens. N’y a-t-il pas de danger à voir des investisseurs parisiens rester dans la capitale, plutôt que de s’implanter ici, vu la rapidité des trajets ?

LL : On ne peut pas dire que ce risque est inexistant, mais l’attractivité d’un espace ne se mesure pas uniquement à ses connexions aux trains à grande vitesse. Le BHNS va relier l’E3 à la gare, donc au maillage de trains régionaux qui intéressent usagers et employés de l’espace, ainsi que l’aéroport. Celui-ci propose aussi des vols de plus en plus attractifs et cela peut aussi intéresser des investisseurs, qui peuvent privilégier la facilité et la rapidité des relations qu’offre cet aéroport. Je pense que la liaison rapide et moderne entre l’E3 et la gare va asseoir la notoriété de l’E3.

Propos recueillis par Didier Bonnet

Unicem : La nouvelle image des carrières

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Une petite entité se donne les moyens de changer l’image des industries des carrières et matériaux. Bien connu en Alsace en raison notamment des gravières et sablières, ce secteur se bat pour faire reconnaître son image industrielle et son positionnement en faveur de l’environnement.

Le périscope, journal économique - Unicem Alsace

Vincent Tartaglia

Une carrière où l’on découpe le grès des Vosges au laser, des plans d’eau où se rassemblent les oiseaux migrateurs et où se recréent des écosystèmes disparus : il est loin le temps où les extracteurs de matériaux n’étaient perçus que comme des “défonceurs” de l’environnement. Grâce aux actions menées par l’Unicem, c’est de performance économique et de protection de l’espace naturel dont parlent carriers et extracteurs : « Le schéma de développement des carrières est fondamental pour nos activités. L’intégration de la biodiversité s’inscrit dans la stratégie nationale de notre organisme », souligne Vincent Tartaglia, président régional de l’Unicem.
« Lors de la mise en oeuvre du schéma régional de cohérence écologique qui prévoit notamment les trames vertes et bleues, notre profession aurait pu faire le choix de rester au dehors de la démarche. Nous avons décidé au contraire d’y participer pour que les réalités de notre profession soient prises en compte », explique-t-il. Il est vrai qu’en 2011, les entreprises du secteur ont extrait 17 millions de tonnes de matériaux du sol de la région (contre 24 à 25 millions en 2000).

L’avancée du recyclé

Cette diminution n’est pas que la conséquence d’un ralentissement économique global, même si la diminution des investissements dans les travaux publics a aussi des conséquences. « Désormais, les investissements sont réalisés avec une pensée beaucoup plus forte en faveur des produits de substitution et de recyclage », commente Vincent Tartaglia.
Depuis son implantation dans l’E3, ce syndicat patronal qui rassemble 2 300 emplois directs dans 149 entreprises pour un chiffre d’affaires de 455 millions d’€ en 2011, déploie des services d’aide aux entreprises en matière de statistiques, de formalités, formation, liaison avec les administrations, etc. Au-delà des seuls aspects économiques, les métiers d’extraction de matériaux sont un vecteur incontournable de la construction : l’Alsace produit plus de 5 % des granulats consommés en France et la profession a dû faire face à des évolutions techniques pour extraire les matériaux en occupant moins de terrain, avec des conditions de travail améliorées pour les salariés et moins de bruit pour le voisinage. « Lorsque nous évoquons notre attachement au développement durable, ce n’est pas qu’une stratégie de communication. Nos entreprises ont besoin des progrès techniques pour continuer à répondre aux besoins du secteur du BTP », insiste le président régional de l’Unicem. Qui ne cache pas toutefois qu’une nouvelle ligne de TGV à fournir en matériau ferait du bien à cette profession.

Didier Bonnet

carre-jaune-okContact : Unicem Alsace, 27 avenue de l’Europe | 03 88 36 51 15 – alsace@unicem.fr

 

Centrale photovoltaïque à Mulhouse : pré-bilan

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Thiébaut Zeller, dirigeant de la CETA, entreprise spécialisée dans les raccords sanitaires souples, a fait installer début 2012 sur le toit de son usine une centrale de production de 35 kiloWatts. Au bout de 18 mois d’exploitation, il fait le point sur les aspects techniques et économiques de cette installation.

Le périscope, journal économique Alsace - Centre photovoltaïque à Mulhouse

Cette photo sous la pluie illustre bien la production 2013. Le
premier trimestre a produit moins d’électricité que le seul mois
de mars 2012 ! Mais ce ne sont pas ces mois qui impactent le
plus la production, qui se concentre de mai à septembre.

« Au début, je voulais surtout faire de cet investissement un acte militant, puis je me suis pris au jeu de la production électrique. Au fond, on gère cette production comme une autre, avec des objectifs et un suivi technique et financier ». Ce dirigeant d’entreprise avait bien étudié le projet avant de le mettre en place, et le contexte était favorable. Le plus important : l’orientation des trois toits concernés est optimale, face au sud-ouest. « La toiture en sheds de cette usine du 19ème siècle était bien pensée pour le 21ème ! Les fenêtres vitrées étaient au nord-est pour permettre à la lumière d’entrer dans les ateliers, mais pas le soleil. Aujourd’hui, c’est un grand avantage pour les centrales qui peuvent être installées sur les pans ensoleillés ». La contrainte principale fut d’intégrer les panneaux dans le toit, le quartier étant soumis aux contraintes des sites classés, étant donnée la proximité de la caserne Lefèbvre. Mais l’installation dite “intégrée au bâti” a permis de bénéficier du meilleur prix de rachat par ERDF : 50 ct par KWh, alors qu’aujourd’hui on est à… 20 ct d’euros.

Un suivi précis de la production

Pour pouvoir être sûr que les panneaux fonctionnent bien, Thiébaut Zeller a fait installer la production en trois tranches, une par pan de toit, avec des compteurs séparés pour que des comparatifs puissent être faits entre trois productions théoriquement équivalentes. « Dès le début de l’installation, on a ainsi pu voir qu’un panneau était mal connecté. Et tout au long de la production, il peut y avoir un souci technique, un panneau sale, et ceci est révélé par les compteurs reliés au serveur de l’entreprise ». De même, une alarme est diffusée par mail si la production s’arrête. « Il arrive que le manque de régularité du réseau ERDF fasse sauter le disjoncteur et du coup la production s’arrête. Il faut donc une vigilance pour pouvoir remettre la centrale en route ». Une production d’électricité optimisée suppose pratiquement une astreinte.

Un projet rentable ?

L’investissement de départ pour cette centrale fut de 150.000 euros HT. Tout d’abord, il faut savoir que la première facture à ERDF n’est réglée qu’au bout d’un an d’exploitation. La première année a donné lieu à une facture de 13.500 euros HT. « L’amortissement est estimé à 12 ans environ. Il faut aussi tenir compte du remplacement des onduleurs au bout de 10 ans, qui coûtent environ 12.000 euros, soit l’équivalent d’un an de production. Et il faut faire nettoyer les panneaux tous les trois ans ». Moyennant quoi, il reste environ 7 ans de revenu net, puisque le contrat avec ERDF est de 20 ans. Thiébaut Zeller estime que l’installation est rentable parce qu’il a bénéficié de la tarification favorable des débuts. « Cette expérience me permet d’observer un effet de seuil tendant à prouver qu’aujourd’hui, la rentabilité ne peut être obtenue que sur des centrales de très forte capacité. L’utopie serait de croire au développement de petites centrales domestiques, qui mettraient plus de 25 ans à être amorties, alors que leur durée de vie est de 20 ans ». L’énergie la moins chère étant celle que l’on ne consomme pas, Thiébaut Zeller a décidé de confier à l’entreprise AEMO de Sausheim un projet d’optimisation de la consommation d’énegie de son usine, tout en augmentant le confort de ses salariés.

Béatrice Fauroux

Contact : CETA, 126 rue d’ Illzach à Mulhouse – 03 89 66 00 43

AMAC, 25 ans de services

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L’association spécialisée dans l’insertion de personnes en chômage de longue durée connaît des difficultés liées à la conjoncture, dans une agglomération où la demande en services ne suffit plus à occuper les demandeurs d’emploi toujours plus nombreux. Mais elle tire son épingle du jeu grâce à une stratégie de développement et une recherche de qualité humaine à tous les niveaux.

Le périscope, journal économique alsace - Amac

David Malas

De l’entretien de jardins et d’espaces verts au ménage, en passant par le petit bricolage, le débarras de greniers et même d’appartements très sales : les employés de l’association d’insertion AMAC effectuent toutes sortes de travaux à faible qualification, soit pour les particuliers (18,30 euros de l’heure), soit pour les entreprises (19,30 euros de l’heure). « Ces tarifs se situent dans la moyenne du monde de l’insertion, où les structures peuvent avoir des modèles économiques très différents », explique David Malas, en charge du développement de deux structures : l’AMAC et Papivore.

L’auto-entrepreneur n’est plus un concurrent

Ce qui caractérise le service AMAC, c’est sa simplicité : l’entreprise commande une prestation, et reçoit une facture. Le salarié peut travailler jusqu’à 480 heures de travail chez elle, sans qu’elle soit obligée de le recruter. Une demande peut être satisfaite dans la demi journée. Parmi la clientèle entreprises, les autoentrepreneurs font appel à l’AMAC pour avoir de l’aide dans leurs travaux. « Au début nous avons craint cette concurrence, aujourd’hui ils sont plutôt devenus nos clients, parce qu’ils ne peuvent embaucher et ont trouvé chez nous une formule modulable selon leurs chantiers ». La clientèle entreprise commande en majorité des heures de ménage et l’entretien des espaces verts. AMAC travaille aussi, entre autres, pour la Ville de Mulhouse. En 2012, une trentaine de femmes ont effectué 6.203 heures de ménage dans les écoles maternelles et primaires de la ville.

Une réalité sociale difficile

Chez Amac, on accueille les personnes avec tout leur vécu : « On ne leur demande pas de numéro, on les considère d’abord comme des personnes, qui doivent reconstruire un lien avec le monde du travail. Et pour cela, on les aide à lever tous les freins qui les empêchaient d’avancer ». Créer une ambiance de travail, former les personnes si nécessaire, les accompagner sur le chantier tout en se préoccupant de la satisfaction des clients : ce métier est complexe. « Nous faisons face à une grande pauvreté à Mulhouse, et tâchons, comme beaucoup d’acteurs locaux, de contribuer à améliorer la qualité de vie du maximum de personnes, qui retrouvent une dignité par le travail », conclut David Malas.

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : AMAC, Association Mulhousienne d’Aide aux Chômeurs, 60 boulevard Roosevelt à Mulhouse
03 89 60 05 60 – www.amac.fr

Chiffres de l’AMAC

• En 2012, L’AMAC a donné du travail à 201 personnes pour volume d’heures de presque 40.000 heures commandées par 300 donneurs d’ordre.
• L’association compte 5 salariés permanents.
• Parmi les personnes mises à disposition, 59 personnes ont trouvé un emploi ou une formation qualifiante en 2012.
• Depuis sa création, plus de 1.500 personnes ont retrouvé un emploi durable en passant par l’AMAC.

Les 20 ans des hôtels Roi Soleil

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Aventure entrepreneuriale tardive pour Denis Kuentz, qui a créé son premier hôtel à Sausheim à l‘âge de 56 ans en 1993, les hôtels Roi Soleil vivent une success story, preuve qu’on peut faire du low cost de qualité. L’entreprise a même déposé le label “Low Cost Quality” fin 2008.

Le périscope - journal économique Alsace - hôtel Roi Soleil

L’équipe des hôtels Roi Soleil, réunie pour le 20ème anniversaire à Sausheim

En 20 ans, 8 établissements en Alsace et Lorraine, dont six hôtels** et (bientôt) deux hôtels*** avec en tout 671 chambres : les hôtels Roi Soleil sont nés d’un concept mis au point par Denis Kuentz. Après 39 ans de carrière en usine alimentaire à la tête de Valfleuri avec son frère, il a eu envie de créer une nouvelle entreprise, sans savoir que le premier hôtel ferait des petits. « Durant ma carrière, j’ai vu apparaître les hôtels low cost en périphérie des villes, et je trouvais que le confort de ces hôtels premier prix était insuffisant. Dans un hôtel low cost, on doit aussi pouvoir disposer d’une salle de bains dans sa chambre et d’une literie de qualité ». Son expérience dans l’industrie agro-alimenaire a inspiré à Denis Kuentz une méthode de travail optimisée : tous les hôtels de même standing sont construits selon la même technique constructive simplifiée, tous les espaces d’accueil des hôtels sont aussi le point de contact bar et petit-déjeuner. « L’idée générale est de se concentrer sur l’essentiel : l’accueil, le lit, les sanitaires, et de le faire le mieux possible ».

Hôtels*** décorés par Renato Montanaro

Cet entrepreneur passionné atteint aujourd’hui l’âge de 76 ans et ne parle pas de retraite : « Tant que j’ai la santé, je continue. Mon objectif est d’atteindre les 10 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2014 ». Ceci devrait être possible grâce à l’ouverture prochaine de Saint-Avold, un nouveau trois étoiles. Cet hôtel a la particularité, comme ceux de Colmar et d’Amnéville, d’être en partie habillés par un artiste-peintre qui a longtemps travaillé sur la thématique de Louis XIV : le mulhousien Renato Montanaro, qui terminait fin juin une fresque au nouvel hôtel de Saint-Avold.

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Hôtel Roi Soleil, ZA Ile Napoléon – CD 201, Sausheim – 03 89 61 80 90

Le Rhénan installé en ZAC II

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Le siège du Centre d’affaires du Crédit Mutuel (installé jusque-là au Trident) vient d’emménager dans son nouveau bâtiment, le Rhénan, en ZACII du Parc des Collines. Le résultat d’une activité en progression constante depuis 5 ans.

Le siège du Centre d’affaires du Crédit Mutuel - Le périscope

Pierre Eichholtzer, directeur du Crédit Mutuel Mulhouse Europe, Eric Hartmann, directeur de Mulhouse Porte Ouest et Dominique Marchand, responsable du centre d’affaires du Crédit Mutuel “le Rhénan’, sont heureux de ce déménagement dans un bâtiment plus grand et plus fonctionnel, aboutissement d’une stratégie de déploiement réussie dans le monde local des PME. « Nous avons toujours été très présents dans l’activité économique locale, puisque 60% des transactions financières passent par le Crédit Mutuel sur Mulhouse Ville. Mais, malgré notre présence auprès d’investisseurs dans l’immobilier par exemple, nous n’étions pas assez proches des PME. C’est pourquoi, en partenariat avec la caisse Mulhouse Porte Ouest, nous avons créé le centre d’affaires au Trident en 2009 », rappelle le Directeur de Mulhouse-Europe. Accessibilité du centre-ville un peu difficile, demande d’un accueil spécifique : l’idée de créer une agence ouverte aux professionnels s’imposait. De locataire, l’agence est aujourd’hui propriétaire de ses nouveaux locaux.

le périscope - crédit mutuel - Parc des collines

Dominique Marchand, responsable du centre
d’affaires du Crédit Mutuel “le Rhénan”

Une grande réactivité

L’agence de 12 personnes compte aujourd’hui 2500 clients professionnels de tous secteurs et de toutes tailles. « Nous avons une stratégie de développement fondée sur l’écoute du chef d’entreprise, l’analyse précise de sa situation et une grande réactivité dans les réponses que nous lui apportons », explique Dominique Marchand. Fonder sa conviction sur les chiffres ne suffit pas, elle se fie aussi à son expérience pour évaluer le potentiel humain et économique d’un projet. « Il y a des pépites dans notre région, il faut les aider. J’ai notamment en mémoire un rachat d’entreprises d’il y a 6 ans sur lequel on pouvait être sceptique. Mais nous avons décidé de l’accompagner et aujourd’hui c’est une entreprise prospère », dit-elle, en déplorant que certaines entreprises ferment alors qu’il ne manquait pas grand-chose pour qu’elles redémarrent.

Structure unique au sein du Crédit Mutuel

Là où un dossier met parfois 15 jours à transiter dans différents services, parfois jusqu’à Paris, il sera traité ici dans un délai de 4 à 5 jours. Cette réactivité est due aussi au professionnalisme de l’équipe, formée au travail spécifique avec les entreprises. Par ailleurs, les horaires (du lundi au samedi) s’adaptent à l’emploi du temps des chefs d’entreprise et commerçants. « Notre structure est unique au sein du Crédit Mutuel. Nous accompagnons le chef d’entreprise dans sa vie professionnelle, mais aussi personnelle avec la même réactivité et la même rigueur, notamment au travers de l’existence de notre pôle patrimoine qui assurera des permanences au sein de notre nouveau centre d’affaires », indique Dominique Marchand qui évoque aussi le caractère convivial de l’agence.

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Crédit mutuel Le Rhénan, Parc des Collines, ZACII
Avenue de Strasbourg, Didenheim – 03 89 39 41 50

carre-jaune-okHoraires : Lundi, mardi, mercredi et vendredi de 8h30 à 11h45 et de 13h30 à 17h30
Jeudi de 10h00 à 11h45 et de 13h30 à 17h30 – Samedi de 08h30 à 12h00

Extra-Stockage s’agrandit

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L’entreprise spécialiste de la location de boxes de stockage a ajouté 1000 m2 à ses espaces, un quai de déchargement supplémentaire et un accueil plus fonctionnel. Cet investissement qui représente 1 an de chiffre d’affaires de l’entreprise est destiné à assurer une prestation optimale dans un secteur qui se professionnalise de plus en plus.

Le périscope, journal économique Alsace - Mulhouse - Extra stockage

Jean-Charles Muller

« Notre secteur d‘activité est devenu plus mature et faire la différence dans nos prestations est indispensable. Avec notre concept amélioré, nous pouvons proposer à nos clients particuliers et professionnels le maximum de sécurité et de confort possible pour stocker leurs biens », indique Jean-Charles Muller, l’omniprésent dirigeant d’Extra Stockage, puisqu’il est présent sur le site de 8h à 20h. De plus, il peut, à l’aide de son téléphone mobile contrôler à distance toutes les caméras de surveillance postées au-dessus de boxes et bien sûr auprès des accès. « Nous avons bien étudié le fonctionnement lors de notre phase de démarrage et renforcé la sécurité. Nos caméras à infrarouges permettent une surveillance de nuit ». Les alarmes individuelles par boxe et un gardien qui vit à proximité du site optimisent la sécurité, appréciée des particuliers comme des professionnels qui représentent un tiers de la clientèle.

11-Extra-Stockage1500 boxes de plain-pied

Les aspects pratiques ne sont pas négligés non plus, puisque le site bénéficie d’un confort d’accès au site totalement de plain-pied, avec 4 quais de déchargement – dont une zone d’accueil de 50 m2 – pour se rapprocher le plus possible de son boxe. « Nous avons aussi amélioré l’espace d’accueil où l’on peut se procurer cartons de déménagement et fournitures pour le transport ou le stockage », conclut Jean-Charles Muller, dont les clients louent les boxes pour des durées allant de 1 mois à 5 ans, date de création de l’entreprise. La formule étant au point, une réplique du site pourrait être envisagée dans une autre région.

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Jean-Charles Muller Extra Stockage 9 avenue d’Italie, Illzach
03 89 311 811 – www.extrastockage.com


Enéode, spécialiste de la rénovation énergétique

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L’entreprise créée voici 3 ans rénove les bâtiments privés individuels ou collectifs dans le but d’améliorer leur performance énergétique, et construit aussi des extensions. Ceci implique une vision globale de la consommation et de la déperdition d’énergie d’un bâtiment, et une évaluation précise du résultat des travaux.

Maxime Barthe

Maxime Barthe

Effectuer des travaux pour réduire la consommation énergétique de maisons ou bâtiments, ce n’est pas nouveau. Ce qui l’est davantage, c’est la mie en oeuvre de ce type de rénovation. Enéode pilote l’ensemble d’un projet de rénovation énergétique, avec la plupart des compétences en interne. « Nous produisons une étude thermique pour tout projet et mesurons avec précision l’économie d’énergie résultant des travaux à effectuer. Nous nous engageons sur ce résultat et souscrivons même à une assurance spécifique pour le garantir », explique Maxime Barthe. L’ensemble du personnel est bien sûr formé aux contraintes de la rénovation thermique. La prestation inclut un programme précis de prestations avec un plan, et la conduite des travaux jusqu’au service après-vente, ainsi que l’étude des aides publiques à la rénovation énergétique (prêt à taux zéro, crédit d’impôts, etc.).

Passer de l’indice D à A ?

« Le traitement de l’enveloppe du bâtiment est prioritaire, par rapport au remplacement d’une chaudière. Nous traitons en priorité la toiture, puis les murs et ensuite les fenêtres. L’isolation par l’extérieur est souvent préconisée ». La rénovation énergétique est intéressante pour les bâtiments dont l’indice va jusqu’à D. Pour des “passoires énergétiques”, les travaux sont souvent lourds et la durée d’amortissement trop longue. Enéode travaille de la même manière pour la construction d’extensions, solution souvent moins coûteuse qu’un déménagement : on agrandit sa maison sur place, avec une consommation d’énergie supplémentaire minime. Précision : Enéode est titulaire de la marque “Pros de la Performance Energétique” (www. performance-energetique.lebatiment.fr).

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Maxime Barthe, Enéode 4 rue des Gaulois, Sausheim
03 89 43 99 20 – www.eneode.fr

Exemple de rénovation d’immeuble collectif
11-immeuble-eneodeRénovation énergétique d’un immeuble de 1970 comptant 35 logements à Saint- Louis et dont les charges étaient élevées.Les travaux déjà effectués sont : l’isolation de la cave, la VMC En cours : le changement des fenêtres, l’isolation des caissons de volets, le changement des portes palières A venir : l’isolation extérieure et l’isolation + étanchéité de la toiture.

Léa & Léo L’entreprise normande se déploie dans la CUS

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La PME d’origine normande ouvre dans l’E3 sa deuxième implantation de la Communauté urbaine, après celle du Parc d’innovations (PII) en 2012. Un troisième projet est en cours et l’entreprise devient ainsi un acteur important de l’hébergement des enfants dans l’agglomération. Les dirigeants mettent en avant leur orientation “inter-entreprise” comme vecteur de développement et de services aux salariés des zones d’activité.

Le périscope, journal économique Alsace - Strasbourg - Crèche interentreprise : Léo et Léa

Au commencement du projet Léa & Léo, étaient deux Normands, cadres dans l’industrie du jouet. Rencontrant des soucis pour faire garder leurs tout-petits, ils ont décidé de créer eux-mêmes une crèche inter-entreprise avec l’appui d’Anne-Marie Debelle, puéricultrice. La pédagogie Montessori* est la règle, qui impacte l’architecture et l’organisation de l’espace de la crèche. « L’enfant est placé au coeur du projet », résume Matthieu Ronné, responsable commercial France de Léa & Léo.
C’est sur cette base que l’entreprise situe son développement, d’abord en région Normandie, puis en Rhône-Alpes, Pays de la Loire et maintenant l’Alsace. « Notre chiffre d’affaires est en pleine croissance, de 4,5 M€ en 2012 à environ 5 M€ cette année, nous espérons 5,5 l’an prochain », indique le dirigeant. Avec 10 établissements d’une capacité moyenne de 40 places (ce qui représente jusqu’à 60 enfants, compte tenu de la durée de présence variable des enfants), Léa & Léo possède une belle marge de progression.

Partenariat public-privé

« Outre un projet bien avancé dans la CUS, nous avons des contacts en région parisienne où les besoins sont considérables, mais où la concurrence est déjà bien établie », souligne Matthieu Ronné. L’entreprise normande prend le soin de développer chaque implantation avec soin pour éviter de brûler les étapes : « Nous structurons la dimension ressources humaines du projet. Chaque implantation nécessite un personnel qualifié, nous restons à l’écoute de nos clients pour adapter le cas échéant nos horaires d’ouverture », précise-t-il. L’établissement progressivement ouvert depuis le mois d’août dans l’E 3 dispose de 800 m2, ce qui autorise une extension à 60 places, pour un investissement de 1,8 M€, dans le cadre d’une maîtrise d’ouvrage de la SERS (société d’aménagement de la CUS). Pour l’heure, la moitié des réservations sont le fait d’entreprises et le prestataire se réjouit du bon accueil réservé au concept par la mairie de Schiltigheim : « Les municipalités et la CAF sont nos partenaires naturels et nous sommes évidemment soumis à l’agrément des autorités compétentes », explique le directeur commercial.

Capital en hausse

Pour réussir sa stratégie, Léa & Léo a mobilisé des fonds pour développer son capital et accroître sa capacité financière ; le fonds privé Normandie capital investissement puis Audacia sont ainsi venus en appui de la capitalisation initiale, portée par les fondateurs. Mais l’entreprise préfère demeurer prudente : « Nous sommes ouverts à des projets de nature différente, avec des partenariats de collectivités locales notamment », commente Matthieu Ronné. L’heure est donc au développement mais à pas comptés, comme ceux des premiers bambins qui arpentent les espaces ouverts (mais bien surveillés !) de la crèche de l’E3, pédagogie Montessori oblige.

Didier Bonnet

carre-jaune-okContact : Crèche interentreprise, 10 rue de La Haye, Schiltigheim – 03 59 61 13 50 – www.leaetleo.fr

CCR : l’immobilier éco(nomiquent) responsable

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La Compagnie des contractants régionaux (CCR) dispose dans l’E3 d’une de ses 16 agences en France. Le constructeur d’immobilier d’entreprise, filiale du groupe GSE, se dote d’un maillage territorial dense pour se rapprocher de ses clients.

Le périscope, journal économique Alsace - Strasbourg - La Compagnie des contractants régionaux (CCR)

Chantal Ruh

La carte de visite de CCR an Alsace, c’est le Parc des Forges de Strasbourg-Hautepierre. Cet ensemble de 32.000 m2 de locaux à destinations multiples a été édifié à la place de l’ancienne usine Strafor pour le compte de l’aménageur foncier Proudreed. Le site est une démonstration empirique du savoir-faire de CCR, qui ne se cantonne pas seulement à la construction de bâtiments d’entreprise à basse consommation, se spécialisant dans des livraisons “clés en mains”. Chantal Ruh, directrice du développement de l’agence CCR Est, précise « que notre entreprise s’occupe de tout, de la recherche du foncier aux démarches administratives ». Le client n’a plus qu’à se soucier de la décoration intérieure.

Le groupe GSE (118 millions d’€ de chiffre d’affaires en 2012 avec 130 salariés) a déployé ses agences sur tout le territoire français depuis 2003. L’agence de l’E3 a été ouverte en 2007. Selon Chantal Ruh, la clé de voûte du concept CCR se résume dans la formule « délai, budget, qualité », qu’elle n’hésite pas à comparer à un mantra (formule qui, dans la religion bouddhiste, est répétée de façon rythmée). Et dans ce cas, la notion de qualité comporte évidemment une forte part de HQE.

Suivant l’activité et le patrimoine existant de son client, CCR propose différents types de réalisations. De cette aspiration sont nées trois offres. Modulog, un modèle de plateformes logistiques aux délais, prix et qualité suffisamment attractifs pour qu’Amazon l’ait adopté sur tout le territoire français. Cecodia, une structure bois conçue pour les PME, qui allie matériaux et design architectural pour réduire son impact écologique. La dernière offre (Innoréa) concerne la rénovation clé en main.

La solution rénovation

« Les raisons qui poussent les entreprises à rénover leurs locaux sont multiples : remise aux normes, évolution d’activité, maîtrise de la facture énergétique, etc. », commente Chantal Ruh. Plutôt que de chasser la dernière parcelle de terrain constructible disponible à Strasbourg, CCR propose de transformer des bâtiments d’entreprise existants en structures économiques et écologiques. Ces projets-là constituent une part de plus en plus importante de son activité. « Il n’est pas nécessaire de tout démolir dès lors que la structure existante est exploitable. Dans ce cas, les ingénieurs techniques de CCR s’en serviront comme base à leurs travaux, jugeant de la compatibilité des anciens et nouveaux matériaux, de la miscibilité du neuf dans l’ancien. Résultat : jusqu’à 40 % d’économie sur les factures énergétiques », évoque la directrice du développement, qui indique disposer des compétences requises même dans le cas de bâtiments inscrits comme monuments historiques, sur lesquels pèsent pourtant d’importantes contraintes.

Didier Bonnet

carre-jaune-okContact : CCR 22 avenue de l’Europe, Schiltigheim | 03 88 10 80 03 – www.groupeccr.fr

Centre Lombard : L’esthétique à bras-le-corps

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Pour déstresser avant ou après une bonne journée de boulot, rien de mieux qu’un soin du corps, préconise Cécile Lombard, la propriétaire d’un centre dédié au bien-être rue de La Haye. Le comble : l’ouverture de son institut n’a pas été de tout repos.

Le périscope, journal économique Alsace - Strasbourg - Centre Lombard

Cécile Lombard

Plus besoin de se rendre dans l’Himalaya pour bénéficier d’un massage tibétain aux bols chantants ou bien à Hawaï pour se voir prodiguer un lomi lomi. Désormais un saut au 15, rue de La Haye suffit. Depuis la fin octobre, Cécile Lombard y anime le Centre Lombard, le premier institut d’esthétique de l’Espace européen de l’entreprise. Au menu des réjouissances : massages donc, mais également amincissement, rajeunissement, relaxation, maquillage permanent, spa des pieds et des soins plus basiques comme l’épilation. « Dans cet espace, nous voulons faire voyager nos clients, les faire se sentir ailleurs », s’enthousiasme la maîtresse des lieux qui ne cache pas son soulagement de pouvoir ouvrir enfin ! Et pour cause, dit-elle, « cela m’a demandé un an et demi pour trouver un lieu. A l’Espace européen, les promoteurs proposent essentiellement des grandes surfaces alors que je ne cherchais qu’un 80m2 environ. Cela a été dur, mais comme je suis une fonceuse je n’ai pas baissé les bras. » Des péripéties, Cécile Lombard en a connu d’autres, à commencer par son banquier qui ne voulait pas lui prêter les 280.000 euros nécessaires à l’achat et à l’aménagement de son local. « J’ai donc clôturé tous mes comptes et changé de banque », lâche-t-elle.

Un véritable potentiel

« C’est toute une vie que j’investis, car je suis persuadée qu’il existe un véritable potentiel au sein des 7500 salarié(e)s d’E3, surtout les hommes, et les habitants des communes alentours à la zone, poursuit l’esthéticienne. En ouvrant de 7h15 à 20h30 sur rendez-vous, je vais pouvoir accueillir les employés avant ou après leur travail et pendant leurs pauses, ainsi que d’autres durant les horaires de bureau. » Mais pour ce faire, il faut que son centre soit connu. Là encore Cécile Lombard joue des coudes. « Il est interdit de faire figurer de la publicité sur les fenêtres des bâtiments au sein de l’Espace européen, déplore-t-elle. Heureusement, j’ai obtenu le droit de poser un totem personnalisé devant l’institut. Grâce à cela, deux semaines avant l’ouverture, j’avais déjà reçu plusieurs coups de fil pour des renseignements et des prises de rendez-vous. » Si ses plans se déroulent comme prévu, Cécile Lombard envisage de fermer son autre cabinet, installé allée de la Robertsau à Strasbourg, pour ne se consacrer qu’à celui d’E3. « Je n’ai pas l’intention ensuite d’en ouvrir d’autres car je veux vraiment offrir un soin personnalisé à la clientèle, explique-telle. C’est pour cette raison également que nous ne sommes que deux à l’animer et que mon objectif, à terme, est d’embaucher une personne. Cet institut se doit d’être un cocon, mais surtout pas une usine. »

Philippe Wendling

carre-jaune-okContact : 15 rue de la Haye – 03 88 83 30 29 – www.centre-lombard.fr

Thierry Michel Tailler en pièce les problèmes d’apparence

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Au sein d’un nouveau showroom à l’E3, le styliste propose des costumes sur mesure aux hommes d’affaires.

Le périscope, journal économique Alsace - Strasbourg - Thierry Michel

Thierry Michel

Chemise cintrée, petit foulard et pantalon ajusté : Thierry Michel affiche la couleur. Le styliste, qui tient déjà un commerce à Marlenheim, anime un showroom à E3 depuis avril. « Ma première boutique est spécialisée dans la robe de mariée, mais là c’est différent, je propose des costumes sur mesure pour homme, précise-t-il. Je voulais concrétiser ce projet dans un appartement bourgeois à Strasbourg puis je me suis dit qu’il valait mieux l’implanter ici pour une question de loyer, mais aussi pour un côté pratique. Comme je cible les hommes d’affaires, qui en général n’ont pas le temps ou l’envie de faire du shopping, j’ai opté pour un endroit stratégique où l’on se déplace et l’on se gare aisément. C’est aussi pour leur faciliter les choses que j’ouvre sur rendez-vous en fonction de leurs horaires. Récemment, l’un d’eux m’a demandé de venir à 7h30, un autre à 20h30. »

Des tailleurs en prévision

Une veste en main, Thierry Michel continue de laisser s’exprimer son enthousiasme : « Je propose différentes coupes et différents tissus notamment en fonction de la morphologie de la personne. Je prends ensuite ses mesures que je transmets à un drapier parisien qui va confectionner le costume dans ses ateliers en Allemagne, en Roumanie ou au Portugal. C’est une façon de mettre la France et l’Europe en avant », poursuit-il en soulignant que ses costumes coûtent en moyenne 750 €, sont livrés en trois semaines et réalisés dans toutes les tailles. Côté chiffre d’affaires en revanche, pas un mot. « Il est trop tôt pour dresser un bilan, d’autant que je n’ai pas encore fait de pub, pointe-t-il. Les choses évoluent progressivement et, même si je ne suis pas encore dans l’objectif, je sais qu’il faut une bonne année pour se lancer. » Confiant, Thierry Michel l’est d’autant plus que des dizaines d’hommes se sont déjà habillés chez lui et que plusieurs ont fait appel plusieurs fois à ses services. « Mes clients sont mes meilleures vitrines, plaisante-t-il. Soit-disant l’habit ne fait pas le moine, mais c’est faux. La façon dont on est vêtu est très importante notamment dans les affaires, car c’est la première chose que l’on voit et l’on sait bien que la première impression est primordiale. » Si dans un souci « de maîtriser les choses », Thierry Michel n’escompte pas confier son showroom à un employé, ou en ouvrir un autre, il vient de se lancer un nouveau pari : « Dès la fin de l’année, je vais étoffer mon offre avec des ensembles sur mesure pour femme grâce à un partenariat avec une autre société alsacienne. Ensemble, nous allons prouver qu’en province aussi on s’y connaît en mode. »

Philippe Wendling

carre-jaune-okContact : 15 rue de La Haye – 03 67 10 62 27 – http://thierrymichel.fr/galerie-showroom

Class’croute : la restauration au service des entreprises fait son chemin

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Fort de son expérience à Illkirch-Graffenstaden, Marc Despres gère un second établissement rue Alfred-Kastler dans l’E3/Mittelfeld depuis la fin du mois de février. Sa recette : proposer des plats à consommer sur place, à emporter ou en livraison pour répondre au mieux aux attentes des entreprises et de leurs salariés.

Le périscope, journal économique Alsace - Strasbourg - Class'croute

Marc Despres

« Quand vous ouvrez un restaurant, il y a trois règles à respecter : l’emplacement, l’emplacement et surtout l’emplacement », lance Marc Despres. Déjà à la tête d’un établissement de la même chaîne au coeur du Parc d’innovation d’Illkirch- Graffenstaden depuis 2011, cet ancien responsable des ventes chez Danone a ouvert un second Class’croute, en février dernier, au 3 rue Alfred-Kastler. « Notre vocation étant de servir les entreprises et leurs salariés au plus proche de chez eux, nous avions pour ambition de nous installer au sein de l’Espace européen de l’entreprise le plus tôt possible. Malheureusement jusque-là aucun local ne convenait à nos activités », explique-t-il.

Une offre diversifiée

Créée en 1987, la franchise Class’croute a pour particularité d’offrir restauration sur place, vente à emporter et livraison de sandwichs, de plats, de salades et autres plateaux-repas. « Proposer ces trois formules est une force, économiquement parlant, puisque cela nous permet d’équilibrer les ventes en les répartissant par secteur », se réjouit Marc Despres. Ainsi par exemple, après un an et demi d’existence, l’enseigne d’Illkirch accueille 150 à 200 personnes chaque jour, du lundi au vendredi, quand celle de Schiltigheim en attire environ la moitié pour le moment. « Cette implantation est un peu moins visible. En revanche, elle fonctionne déjà très bien au niveau des livraisons, se réjouit son gérant. Chaque jour, nous livrons 25 points, avec pour chacun d’entre eux des repas pour une à dix personnes. » Précision : le ticket moyen pour un client déjeunant sur place s’élève à 7-8 € mais peut grimper à 24 € et plus pour un plateau-repas livré. « Notre local de Schiltigheim étant de 260 m2, contre 210 m2 pour celui d’Illkirch, nous y avons installé notre outil de production pour les plats et plateauxrepas des deux restaurants », poursuit le restaurateur qui précise avoir investi 1500 €/m2 pour équiper le lieu occupé en location. Cinq personnes (4,5 équivalents temps plein) y travaillent actuellement. Si la sauce Class’croute prend auprès des usagers de l’Espace européen de l’entreprise et qu’on lui « propose de bonnes opportunités », Marc Despres n’exclut pas à l’avenir d’ouvrir des corners dans des entreprises ou de faire circuler un food truck dans certaines zones de la région. Les quelque 130 restaurants de la chaîne disséminés actuellement sur le territoire national comptent 20.000 entreprises dans leur fichier livraisons. Ils affichent un chiffre d’affaires moyen de 650 k€.

Philippe Wendling

carre-jaune-okContact : Class’croute Schiltigheim, 3 rue Alfred Kastler, Schiltigheim
03 88 22 24 44 – www.classcroute-strasbourg-schiltigheim.com

Prevel se diversifie

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La société Prevel Signalisation, spécialisée dans le marquage, connaît une bonne croissance. Dotée d’un équipement machines important et des compétences complémentaires de ses 15 salariés, l’entreprise se diversifie. En particulier, elle s’équipe en cette fin janvier d’une étuve à plexiglas® et vise pour 2014 une croissance de son activité enseigne.

Le périscope, journal économique - Alsace - Mulhouse, Prevel

L’atelier de l’entreprise Prevel frappe en premier lieu par la diversité des matériaux employés : aluminium pour fabriquer des cadres et châssis, PVC pour toutes sortes de panneaux, verre acrylique (appelé communément plexiglas, qui est une marque)… et un mix de ces matières, comme l’alu dibond par exemple. « Ce qui est important aussi, c’est d’être équipé pour imprimer tous ces supports, et nous avons lancé très tôt l’impression numérique. Aujourd’hui, nous disposons d’un parc machines varié et performant : grand format, table à plat, rouleau à rouleau, ce qui est important dans notre secteur ».

La signalétique se décline en 3D

Après l’impression, le façonnage : Prevel a investi aussi dans des machines de transformation et de découpe de tous les matériaux traités. « Nous sommes en mesure aujourd’hui de concevoir des objets pour la PLV, comme des présentoirs de toutes tailles, et ce jusqu’à un stand de salon complet. Ceci comprend l’adaptation du fichier numérique aux contraintes techniques, l’impression de tous les supports, la découpe, le fraisage, la fabrication de la structure, l’assemblage et la mise en forme du stand, et l’installation sur place jusqu’aux luminaires ». Prevel vient d’investir dans une étuve à plexi, ce qui va lui permettre de travailler ce matériau et de fabriquer par exemple des lettres en relief ou donner n’importe quelle forme à un objet en plastique.

Le périscope, journal économique - Alsace - Mulhouse, Prevel

Le périscope, journal économique - Alsace - Mulhouse, Prevel

Développer l’activité enseigne

Actuellement, l’impression numérique publicitaire et évènementielle représente 60% de l’activité de l’entreprise (dont le marquage des véhicules, les banderoles et tous types d’affichage), 20% consiste à fabriquer des stands et le reste concerne l’enseigne. « Nous avons les moyens aujourd’hui de concevoir, grâce à notre bureau technique, et de fabriquer en atelier tous types d’enseignes, y compris lumineuses ». Totems, habillages de façades, tout est possible grâce aussi à la diversité des compétences des salariés.


Nouveau : Grafito et Adheglass

Prevel Signalisation vient de racheter l’entreprise Grafito à Guebwiller, qui se voit confier les petits travaux de marquage. Enfin, l’entreprise a créé une filiale, Adheglass, qui fournit et pose des films sur les vitrages, comme par exemple des films pare-soleil ou destinés à les rendre opaques. Parmi les chantiers traités, on peut citer l’entreprise Wartsila près de la gare ou l’Hôtel de police de Mulhouse.

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Prevel 29 rue de Mulhouse, Rixheim – 03 89 65 52 07 – www.prevel-signalisation.com


Village d’entreprises DMC : 3500 m2 à louer

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Le village d’entreprises aménagé et commercialisé par la SERM s’étend sur deux bâtiments du site de DMC et totalise 8500 m2. Près de 40% de la surface, soit 3500 m2, restent à louer. Un superbe cadre de travail dans un ensemble patrimonial industriel préservé par la rénovation extérieure.

Alexandre da Silva, architecte et locataire à DMC depuis… le 20 décembre 2013, témoigne : “Nous étions à Bourtzwiller et avions besoin de place. La qualité architecturale des locaux, un véritable patrimoine, et la facilité d’accès nous ont séduits, ainsi que le prix du loyer pour une surface de 150 m2 ». A l’intérieur des locaux dont les plafonds sont très hauts, Esquisse Architecture, qui compte 4 personnes, a pu construire un petit bâtiment en bois qui sert de salle de réunion, et concevoir un espace de travail esthétique et fonctionnel.

Le périscope, journal économique Alsace - Mulhouse - DMC - village d'entreprise

Esquisse Architecture

Un loyer attractif : 74 euros HT/m2/an

Le montant du loyer est de 74 euros HT/m2/an, pour la location d’une surface nue, isolée, avec bloc sanitaire et les arrivées techniques, pour des surfaces à partir de 150 m2. Ce loyer plus que raisonnable est permis par le mode de financement, en partie public, de la rénovation. Le voisin de l’architecte, le photographe Marc Barral Baron, est lui aussi enchanté de s’être installé dans un local clair et vaste où il a pu intégrer un studio et tout son matériel sur 300 m2. L’architecte et le photographe ont peu touché au bâti, préférant lui laisser un aspect brut dans l’esprit typique des lofts industriels.

Le périscope, journal économique Alsace - Mulhouse - DMC - village d'entreprise

Atelier photo Marc Barral Baron

Plusieurs surfaces libres jusque 1.000 m2

Les bâtiments 33 et 48 accueillent 4 institutions et 3 entreprises sur 60% des surfaces proposées à la location. SPIE a été la première entreprise à s’installer, avec environ 100 personnes, puis deux centres de formation et les douanes ont suivi. A noter la présence aussi de Fix Bloc, imprimerie spécialisée dans l’impression d’étiquettes adhésives, et bientôt de Sémaphore, qui quitte le Parc Gluck pour ouvrir une antenne d’accueil où 3200 personnes sont attendues chaque année.

A terme, un restaurant devrait ouvrir ses portes sur place, la SERM est dans l’attente d’une proposition originale dans l’esprit du lieu. Au-delà du village, la proximité des artistes de Motoco ou encore des salariés de DMC, est un bon point de départ pour un restaurateur.

Le périscope, journal économique Alsace - Mulhouse - DMC - village d'entreprise

Exemple d’une belle surface presque carrée de 600 m2 à louer
sous les sheds du premier étage du bâtiment 33 (ascenseur prévu)

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact SERM pour la location ou l’acquisition sur tous les sites :
Terry Juillière ou Lalia Douis, 5 rue Lefebvre, Mulhouse – 03 89 43 87 67 – www.serm68.fr

Bâtiment 33, où 2.300 m2 restent à louer (et 1200 m2 dans le bâtiment voisin, le 48)

Bâtiment 33, où 2.300 m2 restent à louer
(et 1200 m2 dans le bâtiment voisin, le 48)

 

     
 

Acquis par la SERM en 2007, le site de DMC (17 ha), espace nominé à IBA Basel2020, est en cours d’aménagement. La Serm y gère 10 ha pour développer l’immobilier d’entreprises.

Elle gère aussi, pour un total de 110.000 m2 de bâtiments, les parcs d’entreprises de la Mer Rouge, Drouot, Fonderie et Parc des Collines dans le cadre du renouvellement urbain de l’immobilier d’entreprises (dispositif RUDIE).

 
     

330 m2 de studio de création pour GC Emotions

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G pour Gisèle, la photographe et C pour Christophe, le réalisateur : c’est le duo que forme GC Emotions. Installés à Zimmersheim depuis 2003, ces producteurs d’images sont installés dans la zone industrielle de Sausheim où ils développent de nouveaux projets.

GC-Emotions - Le périscope, journal économique

Christophe Richert er Gisèle Jactat

« Nous sommes passés de 35 à 330 m2. Nous en avions eu assez de constamment transporter notre matériel. Désormais, ce sont les entreprises qui peuvent venir à nous puisque nous disposons d’un plateau de 100 m2 », déclare Gisèle Jactat, responsable du pôle photo. L’équipe est composée de 30 intermittents. Leur duo complémentaire propose une gamme de produits variée, allant de la photographie au film. En effet, Christophe répond aux besoins des entreprises via la réalisation de films institutionnels. Gisèle, quant à elle, propose des portraits de situation en entreprise pour valoriser le personnel ou encore des clichés de personnalités politiques. « Nous sommes des spécialistes de l’image. Nous travaillons en collaboration avec des agences de communication en tant qu’illustrateurs avec un regard qui est propre à GC Emotions », explique Christophe Richert, réalisateur et caméraman.

La photo à 360° et l’oeuvre d’art

Gisèle Jactat a fait de la photo panoramique sa spécialité. Elle propose aux entreprises une visite virtuelle à 180 ou 360 degrés ainsi qu’une version pour les agences immobilières intitulée “e-pan” afin de « mettre en valeur des beaux biens. Suite aux panoramiques, j’ai décidé de produire des photos plus artistiques. Cette gamme est d’ailleurs exposée à l’Office de Tourisme de Mulhouse », ajoute Gisèle. La photographe propose ainsi des oeuvres d’art en vente sur son site internet (www.lesitedelaphoto.com) à partir de 20 euros pour la série de 30 tirages et 250 euros pour l’oeuvre unique.

Une banque d’images à disposition des entreprises

Le site internet propose également un service de banque d’images avec des photos allant de 2 euros pour la plus simple à 24 euros pour la mieux travaillée. « Le site permet de répondre à une demande spécifique des PME afin qu’elles se procurent de belles photos pour peu de moyens », explique la photographe. Véritable passionnée de l’image, cette professionnelle vient d’ouvrir un nouveau service appelé “le bien-être par la photographie” afin de reprendre confiance en soi, car « tout le monde a quelque chose de beau en lui ». Ce service est notamment destiné à des cadres ou des hommes politiques. Parmi les références : le groupe Rapp, le Service des Eaux de la ville de Mulhouse, la Mission Alsace, ou TV 7 (télévision locale de Colmar). GC Emotions n’hésite pas non plus a multiplier ses partenariats culturels et sportifs (FCM Basket, Festival du Polar…) afin « d’accompagner les personnes qui font rayonner la ville de Mulhouse ».

Sarah Maria Meliani

carre-jaune-okContact : G C Emotions 2 avenue Konrad Adenauer, Sausheim – 03 89 64 49 64 – www.gcemotions.com

L Puissance4, la photo-objet événementielle

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L Puissance 4 est une Sàrl fondée en 2002 par Daniel Loos, reprographe de profession. “Sculpteur de photos” comme il aime à se définir, M. Loos fait de la communication en proposant aux entreprises des objets personnalisables en temps réel lors d’événements.

L Puissance4 - Le périscope, journal économique

Daniel Loos

Travaillant à son domicile, Daniel Loos déclare: « Je suis une petite entreprise avec la force d’une grande ». Son métier : faire d’une soirée d’entreprise un moment convivial. Son concept est le suivant: réaliser des supports de communication ludique à ses clients comme des porte-clés personnalisables ou encore des plaquettes de présentation de la marque.

Service rapide et instantané

« Nous ne faisons pas seulement de la photographie. Nous passons du cliché à sa transformation en objet souvenir », estime M. Loos. Véritable acteur événementiel, L Puissance 4 propose un souvenir quasi immédiat lors d’une soirée. En effet, Daniel Loos se déplace sur les lieux avec tout son matériel professionnel. Ainsi, une fois la photo prise, elle est aussitôt insérée dans un porte-clés et offerte aux convives avec en prime le logo de l’entreprise et/ou des partenaires.

Une valeur ajoutée : petite quantité de production

Lorsque la plupart de ses concurrents sont à même de produire une quantité astronomique d’objets personnalisables, L Puissance 4 a décidé de faire les choses en petit. « Je rentre dans la catégorie des petites quantités. Comme un artisan, je propose mes services de la pièce unique aux petites séries n’excédant pas les 1.000 unités environ ». Pour ce faire, la société dispose d’un stock minimal et d’une machine laser créée par ses soins. Côté prix, L Puissance 4 reste abordable. Il faut compter 3 euros pour le porte-clés personnalisable et 5 euros pour la plaquette de présentation. Actuellement, Daniel Loos est sur un nouveau projet : les lunettes personnalisables dont il espère un vif intérêt auprès de ses futurs clients. Car plus qu’un service, L Puissance 4 souhaite faire partager un moment de vie.

Sarah Maria Meliani

carre-jaune-okContact : L Puissance 4, 4 C bld du Président Roosevelt, Mulhouse
03 89 43 95 17 – www.lpuissance4.com

Bientôt, la 2ème édition du Festival Sans Nom à Mulhouse

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Le festival organisé par Entreprises et Médias d’Alsace et la librairie Bisey aura lieu les 11, 12 et 13 avril Place de la Réunion à Mulhouse. La manifestation littéraire accueillera de nombreux auteurs, dont le parrain de l’édition 2014 n’est autre que Stéphane Bourgoin, spécialiste mondial des serial killers. Focus sur ce festival du polar, pionner dans le Grand Est.

Festival sans Nom - Le périscope, journal économique

Stéphane Bourgoin

« Le festival est né en 2013 partant du constat que le polar, bien qu’il soit le genre littéraire le plus lu, n’était pas assez représenté lors des manifestations littéraires », annonce Dominique Meunier cofondateur du festival. Est donc passé le temps où le roman policier était considéré comme un “genre de gare”, car les auteurs de polars font désormais partie des plus grandes plumes. En collaboration avec la Librairie Bisey et avec le soutien de la Ville de Mulhouse, cette manifestation est en passe de devenir “The Festival du Polar” dans la région Grand Est. En effet, la Ville de Mulhouse subventionne le festival à hauteur de 5.000 euros. Sans compter les sponsors privés comme le Crédit Agricole Alsace-Vosges et Viadom, très investis dans l’événement.

Festival sans Nom - Le périscope, journal économiqueTables rondes et animations

« En 2013, la Place de la Réunion était devenue un endroit magique », témoigne Hervé Weill, passionné de littérature et cofondateur du festival. Grâce aux partenariats tissés avec la SNCF, les animations s’étendront jusqu’à la gare. En effet, l’arrivée en gare de Mulhouse du train des auteurs ouvrira la saison 2014. Les écrivains séjourneront à l’Hôtel Mercure, également partenaire de l’événement. Les tables rondes seront nombreuses lors du week-end puisqu’il sera possible d’échanger avec les auteurs à la Librairie Bisey, au Temple Saint- Etienne et à la Bibliothèque Grand- Rue. Avocats, médecins légistes et gendarmes prendront également part au débat. Le cinéma Le Palace sera également de la partie avec “La nuit des serial killers” qui propose une projection de films et d’un documentaire, présentés par Stéphane Bourgoin. Les billets sont en vente depuis le 19 mars pour la somme de 25 euros, petit-déjeuner compris.

Stéphane Bourgoin et les tueurs en séries

« Pour la seconde édition du festival, nous avons choisi le thème des serial killers, car c’est un thème populaire », explique Hervé Weill. Et qui mieux que Stéphane Bourgoin comme parrain de cette nouvelle saison ? « Je me suis intéressé aux tueurs en série suite au viol et au meurtre de mon épouse aux Etats-Unis en 1976 », explique le spécialiste. Une déclaration qui fait froid dans le dos mais qui permet de mieux comprendre son intérêt et son expertise dans le domaine. En attendant d’aller à la rencontre de cette personnalité de la criminologie, les tramways mulhousiens circulent déjà aux couleurs du festival dont l’impression est signée Prevel (marquages et enseignes, voir notre numéro précédent).

Sarah Maria Meliani

carre-jaune-okContact : www.festival-sans-nom.fr

Entreprises & Médias d’Alsace est une association de quelque 150 professionnels à Mulhouse qui organise un dîner débat par mois avec une personnalité. www.entreprises-medias.com

Des Pieds et des Mains : La conciergerie fait sa loge dans les entreprises

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Emmanuelle Fender propose des services visant à simplifier la vie quotidienne des salariés.

Des Pieds et des mains - le periscope Alsace - Strasbourg

Emmanuelle Fender

Née dans les années 1990 aux Etats-Unis, la conciergerie d’entreprise tend à gagner l’Alsace. Si seule une poignée de structures s’y partagent encore ce marché de niche, le concept bénéficierait d’une évolution sociétale propice à son envol. « Le rythme de vie a changé en raison, notamment, des problèmes de circulation et des réunions de travail tardives. Les gens ont du mal à concilier leurs activités professionnelles et personnelles. Ils ne veulent plus perdre de temps », avance Emmanuelle Fender, la gérante de la Sàrl Des Pieds et des Mains. « Un concierge est là pour leur faciliter les choses, un peu dans la même logique que les “drive” des hypermarchés. »

Un service, pas du luxe

Après un an et demi d’existence, Des Pieds et des Mains chouchoute quelque 1.600 salariés d’une dizaine d’entreprises situées principalement à et autour de Strasbourg, à l’instar de l’E3. « Nous intervenons à la demande des directions ou des CE », précise Emmanuelle Fender. « Lors de permanences organisées une à deux fois par semaine sur les lieux de travail, nous proposons à leurs employés un panel de prestations allant de la livraison de courses à des travaux de cordonnerie ou de repassage, en passant par le dépôt de papiers dans certaines administrations.
Chaque service est ensuite confié à un professionnel dédié
». Le prix facturé au salarié est le même que celui qu’il aurait payé en faisant les opérations lui-même. La conciergerie est rétribuée par l’entreprise par le biais d’un abonnement coûtant, par exemple, une centaine d’euros par mois pour un effectif de cent personnes.
« Pour que notre activité se démocratise, nous devons plus communiquer sur son mode de financement car beaucoup de salariés pensent encore que c’est du luxe », souligne Emmanuelle Fender. « Nous devons aussi trouver de nouveaux services pour répondre sans cesse à la demande. En ce moment, par exemple, je recherche un réparateur de vélos qui se déplace dans les entreprises. »
Des Pieds et des Mains, qui emploie deux personnes, n’a pas vocation à devenir une franchise à court terme. « Pour ne pas nous disperser, nous comptons nous développer sur Strasbourg et environs avant d’aller plus loin », pointe Emmanuelle Fender. « En revanche, nous conseillons déjà des gens qui veulent se lancer dans la conciergerie ailleurs en France. »

Philippe Wendling

carre-jaune-okContact : Des Pieds et des Mains, 06 29 81 37 13 et 06 19 11 25 72 – www.despiedsetdesmains.eu

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