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M2A : priorité aux économies

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La collectivité se met au diapason des entreprises en tâchant de réaliser 6 millions d’euros d’économies sur deux ans suite à la réduction de ses recettes liées à la CFE. En particulier, elle reporte sine die sa participation à la construction du centre de conférences que la SIM et la CCI Sud-Alsace Mulhouse appellent de leurs voeux. Enfin, la collectivité souhaiter entrer avantage en contact avec les entreprises. Explications de Jean-Marie Bockel, qui rappelle au passage l’implication de la collectivité dans les infrastructures au service de l’économie.

Jean-Marie Bockel

En ce début janvier, Jean-Marie Bockel évoque le dossier qui occupe les services de m2A depuis la crise de la taxe CFE : trouver les 3 millions d’économies par an (soit 6 millions pour 2013 et 2014) pour boucler le budget de la collectivité. « Nous reportons certaines dépenses, comme celles qui concernent le centre de congrès devant être construit à la Société industrielle de Mulhouse. On pourra se débrouiller avec les équipements existants pour quelques années encore. Nous réduisons aussi les moyens de certains de nos services et le train de vie de m2A, pourtant modeste comparé à d’autres. Nous ralentirons aussi les investissements liés au périscolaire et à d’autres services à la population ». Sur la question du centre de conférences, que le président Jean-Pierre Lavielle a évoqué lors des voeux de la CCI, Jean-Marie Bockel estime que la m2A pourrait à la rigueur aider à la réalisation du projet, mais en aucun cas y participer largement. « Si elle tient à ce projet, c’est aussi à la CCI de se réformer et de trouver des fonds, tout comme notre collectivité s’est remise en cause lors de la crise de la CFE ».

Nouer des contacts directs avec les entreprises

Si les relations entre la m2A et la CCI semblent s’être tendues lors de l’affaire de la CFE, il n’en va pas de même avec les instances patronales (CGPME68 et Medef) avec qui le dialogue se serait plutôt renoué : « Nous avons retenu de cette crise qu’il était indispensable d’avoir plus d’échanges directs avec les entreprises. J’ai donc proposé à notre nouveau directeur du service développement économique de mettre en place un programme d’entretiens avec des acteurs économiques pour avoir vent de leurs projets, souhaits ou demandes. L’expérience m’a montré que ce dialogue était utile pour prévenir d’éventuelles difficultés et a pu nous permettre d’aider certaines entreprises pour trouver des locaux par exemple ». Ce cycle de contacts devrait démarrer bientôt.

Immobilier d’entreprises : une offre très diversifiée

Par ailleurs, JMB souligne le soutien de la collectivité au projet de ZAC Gare, qui peut attirer des entreprises intéressées par la proximité du TGV et qui connaissant une croissance ou un resserrement de leur activité et préfèrent le centre-ville. Cet emplacement au coeur des voies de circulation et lignes de transport publiques est idéal et ne tuera par les autres zones économiques. « A titre d’exemple, le Parc des Collines n’a pas tué la Mer Rouge. Il faut une offre diversifiée. Et si j’ai toujours encouragé le Parc des Collines, j’estime aujourd’hui que les aides ont suffisamment favorisé les entreprises et qu’il est temps de sortir du dispositif ». Cette fin de distorsion de la concurrence pourrait aussi conduire à orienter les entreprises vers le centre-ville, « qui est un beau centre-ville avec un beau projet, celui de Mulhouse Grand Centre que nous encourageons ». Il est plus pessimiste quant à la Tour de l’Europe, qui doit redevenir un lieu mixte entreprises et logements et qui n’attire pas les investisseurs, les charges étant trop lourdes.

Faire le minimum coûte déjà cher

Enfin, le président de m2A évoque les participations de la collectivité dans les missions d’intérêt général pour l’économie : infrastructures, transports, TGV que tout le monde estime naturel de consommer alors que ces coûts sont très élevés. « On ne se pose pas la question de l’adaptation d’un territoire et de son accessibilité. Créer les conditions d’une activité économique coûte très cher. Et il y a des investissements peu médiatiques qui sont très élevés, comme la centrale thermique où la collectivité investit 17 millions d’euros cette année. Faire travailler le BTP via nos investissements, investir dans la formation et les Pôles de compétitivité, tout cela contribue à l’économie. Ces postes ne seront pas touchés par les économies ». Et de conclure sur le nécessaire climat de confiance à créer avec les entreprises. « Nous sommes solidaires de leurs difficultés », insiste JMB.

Propos recueillis par Béatrice Fauroux


Rohan Investissement – Neogère La qualité sur-mesure

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Yves Jakubowicz est un patron heureux. Cet Alsacien de 55 ans a su profiter de sa longue expérience dans l’immobilier d’entreprise pour créer deux sociétés distinctes et complémentaires. Les deux structures utilisent des locaux voisins mettant en commun la logistique ainsi que des espaces conviviaux.

Le Périscope, journal économique - Rohan Investissement - Neogère

Yves Jakubowicz

Rohan Investissement a été créée en 2003 et emploie 6 salariés. La société propose à des investisseurs de se constituer via des SCI un patrimoine sur le long terme, notamment pour le financement de leur retraite avec des possibilités de transmission. « Le métier est de trouver des immeubles d’entreprise à travers toute la France construits ou sur plan, de valider et de créer des produits patrimoniaux », décrit Yves Jakubowicz. Rohan Investissement intervient non seulement comme prestataire dans les montages financiers et la gestion des structures, mais également comme investisseur direct au travers de ses dirigeants et salariés qui ont volontairement fait ce choix d’exemplarité. Actuellement, 300 investisseurs ont fait confiance à Rohan Investissement avec un ticket d’entrée de 20.000 euros minimum. Des chefs d’entreprises, des professions libérales, des cadres supérieurs et plus récemment des mutuelles constituent l’essentiel de la clientèle. Rohan Investissement a réalisé 140 millions d’euros d’investissements immobiliers depuis son origine. En 2011, la création d’une société foncière, Primestone, permet d’intervenir sur des opérations de plus courte durée avec recherche de plusvalue.

Néogère : Gestion active de l’immobilier d’entreprise

Société de property management, gestion d’immeubles commerciaux : Néogère est née sur le site de l’E3 en 2000. L’entreprise de 16 salariés gère plus de 700.000 m2 sur toute la France, dont 24 immeubles sur l’E3. Avec une trentaine de clients – dont Rohan Investissement – la société veut faire de la qualité et du sur-mesure son leitmotiv. La SARL en pleine expansion ouvre différents bureaux à travers toute la France, son CA est de 1,7 millions d’euros en 2012 et elle vient d’être certifiée ISO 9001 process et traçabilité.

Véronique Canivet

Contact : Rohan Investissement 8 rue de Dublin, Schiltigheim
03 88 18 92 30 – www.rohan-investissement.fr

Contact : Néogère 8 rue de Dublin, Schiltigheim
03 90 22 22 60 – www.neogere.fr

Norki Le luxe ne connaît pas la crise

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Echapper au conformisme, réactivité et créativité, production durable et maîtrisée, tels sont les maîtres mots de cette jeune entreprise qui ne connaît pas la crise.

Le Périscope, journal économique, Norki - fabrication de peaux et de fourrures naturelles pour la décoration.

Sonia Linard

Couleurs intenses et nuances chaudes sont au coeur du showroom de l’entreprise Norki, spécialisée dans la conception et la fabrication de peaux et de fourrures naturelles pour la décoration. Installée dans la zone du Mittelfeld depuis sa création en décembre 2010, la jeune SAS dirigée par Sonia et Thierry Linard affiche un dynamisme et une santé florissante : en juillet 2011, le chiffre d’affaires s’élevait à 250 000 €, un an plus tard 2012, il s’élevait à 2 millions d’euros.

Une reconversion réussie

A l’origine du projet, deux spécialistes commerce et marketing qui souhaitent « faire pour eux ce qu’ils ont su faire pour les autres ». Au service des professionnels de la décoration de luxe, Sonia Linard crée deux collections par an présentées sur les salons internationaux comme “Maisons et Objets” à Paris, “Ambiente” à Francfort, Dubaï, Moscou, montrant ainsi un savoir-faire exigeant. 90 % de la production concerne le sur-mesure et des créations uniques correspondant à des demandes spécifiques de décorateurs ou designers internationaux. La quasi-totalité des réalisations, tapis, plaids, coussins, revêtement muraux, mobiliers habillés partent à l’export. Les peaux (vache, agneau ou mouton) sont tannées en Italie, les fourrures (vison, zibeline, renard, racoon, chinchilla, etc.) proviennent essentiellement d’élevages d’Europe de l’Est. L’entreprise emploie deux assistants, une commerciale, des attachés commerciaux free-lance et un stagiaire en BTS communication international. Norki intègre les exigences du développement durable dans son organisation interne et son process est maîtrisé de bout en bout. En 2012, l’entreprise a reçu le prix spécial du Trophée Régional Export qui récompense chaque année des entreprises alsaciennes représentant les fleurons de l’économie régionale à l’étranger.

Véronique Canivet

Contact : Norki : 4 rue Laennec – Z.A. du Mittelfeld, Schiltigheim
03 88 36 89 54 – www.norki-decoration.com

L’Hôtel Kyriad E3 La carte “business”

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Avec ses 4 étoiles, le Kyriad prestige de l’E3 est le seul hôtel directement situé dans l’Espace. Appartenant à un petit groupe familial, l’établissement investit pour mieux accueillir la clientèle d’affaires

Le périscope, journal économique - Hôtel Kyriad E3

Sandra Dyeul et Cathie Weber

« D’ici le mois de mai, nous offrirons un salon business donnant sur la terrasse arrière et le lac. Il s’agira d’un espace accessible sans réservation et disponible pour des entretiens et réunions impromptues ou non, dans une ambiance et un décor appropriés », commente Cathie Weber, la gérante. Avec un chiffre d’affaires d’environ 2 millions d’euros y compris le restaurant partenaire de l’hôtel (66 chambres), le Kyriad E3 connaît une progression constante de son activité de l’ordre de 5 % par an.

Bientôt un spa

Déjà doté d’un bar qui représente un agréable point de chute pour la clientèle de passage dans l’E3, l’hôtel loue par ailleurs des salons et bureau privatifs pour des rencontres d’affaire, entretiens d’embauche, etc. « Nous envisageons par ailleurs de nous doter d’un espace spa au voisinage de la salle fitness », confirme Sandra Dyeul, directrice. Egalement propriétaire d’un Kyriad à Lingolsheim avec son mari, Cathie Weber s’apprête à créer un établissement à Colmar, sous une enseigne restant à déterminer, ouverture prévue en 2014. « Nous ferons le choix d’une enseigne non standardisée », indique Cathie Weber, qui privilégie l’hôtellerie, laissant la part belle à l’initiative et l’originalité de ses gérants.

Didier Bonnet

Contact : Hôtel Kyriad Prestige Strasbourg Nord 2, avenue de l’Europe, Schiltigheim | 03 90 22 60 60

L’Association des utilisateurs de l’E3/Mittelfeld Créer un laboratoire de l’économie de demain

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Vincent Triponel y croit dur comme fer : l’Espace Européen de l’Entreprise peut devenir un site d’expérimentation grandeur nature de nouveaux modes de relations sociales, humaines et économiques. Les nouveautés à venir en matière de déplacements sont des atouts d’attractivité déterminants.

Le périscope, journal économique - L’Association des utilisateurs de l’E3/Mittelfeld

Vincent Triponel

Le président de l’association des utilisateurs de l’E3/Mittelfeld n’est pas qu’un rêveur. Les projets qu’il porte pour l’espace sont le fruit de ses compétences professionnelles. Directeur associé de DTZ Strasbourg, il observe le site par comparaison avec d’autres en France : « L’E3 est une magnifique réussite. Nous avons devant nous une feuille de route passionnante, qui doit contribuer à améliorer le bien être des collaborateurs de chaque entreprise », annonce-t-il.

Amélioration des dessertes

Différentes actions de communication sont au programme pour 2013, plaquette papier et numérique, dans l’idée d’informer les 70 adhérents actuels et surtout d’en gagner de nouveaux. L’association est née d’une demande des pouvoirs publics, désireux de disposer d’un interlocuteur sous forme de personne morale dans le cadre du plan de déplacement inter entreprises (PDIE) de l’E3. « Nous avons démarré ce travail en 2007, qui a débouché concrètement sur une forte amélioration des dessertes en bus, en fréquences et en plage horaire. La mise en chantier du bus à haut niveau de service (BHNS) et de la passerelle piétons/vélos va contribuer à une nette amélioration de la desserte de l’espace. Nous avons maintenant à organiser l’arrivée du BHNS en créant notamment autour des arrêts des pôles de mobilité, quitte à inventer des concepts d’intermodalité. Un exemple : nous faisons des efforts pour faciliter l’arrivée des collaborateurs sur le site, mais très nombreux sont ceux qui dans la journée, ont besoin de leur véhicule pour leur travail. Quelle réponse leur apporter ? L’association réfléchit à ce sujet », indique Vincent Triponel.

Gagner en attractivité

Et les pistes de réflexion sont multiples. « Nous voulons devenir un site test pour le traitement et la valorisation des déchets banals. Cela nous projette dans le monde de demain en donnant aux TPE des réponses à un vrai problème. Nous avons sur l’E3 Steelcase qui travaille déjà sur le recyclage des équipements de bureau. Nous avons aussi des spécialistes du droit et de la propriété industrielle qui peuvent cadrer et protéger les innovations en la matière. Autre chantier, la valorisation des potentiels universitaires et de recherche du site ainsi que la mise en relation avec les autres zones tertiaires, notamment le parc d’innovations de Strasbourg », complète le président de l’association. Celui-ci estime que l’ensemble de ces démarches s’inscrit dans une logique économique : mieux desservi, mieux identifié et dans une perspective environnementale forte, l’E3 donnera à ses entreprises des conditions de fonctionnement plus favorables. Et gagnera donc en attractivité.

Didier Bonnet

Contact : Vincent Triponel, DTZ :  13 avenue de l’Europe, Schiltigheim – 03 88 15 55 55

La Petite Pause Une activité débordante

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La PME familiale “la Petite Pause” établie dans la zone du Mittelfeld travaille à plein régime. Son concept initial de sandwiches minutes s’est enrichi en offres culinaires plus variées et séduit une clientèle bien au-delà de l’E3.

Le périscope, journal économique, la petite pause, strasbourg

Audrey Ziegler

Installée depuis 2007 au Mittelfeld, “La Petite Pause” apporte un courant novateur dans la fabrication des sandwiches “made in Elsass”. Après une étude de marché internationale amenant Jean-Manuel Ziegler et sa soeur Audrey à visiter la Floride, l’Angleterre et la Belgique, l’idée de la vente de “sandwiches minute” a germé et l’histoire démarre en 1998 à Lingolsheim. Des succursales ouvrent à Strasbourg, puis très vite à Strasbourg, avant l’installation des laboratoires chaud et froid (300 m2) au Mittelfeld.

« Tout est fait maison »

Forte d’une vingtaine de salariés répartis sur les quatre points de vente, la Petite Pause continue à innover. « Tous nos sandwiches et salades sont préparés à base de produits frais sélectionnés par nos soins chez des petits producteurs de la région, avec un pain artisanal livré le matin par un maîtreboulanger que nous avons choisi », précise Audrey Ziegler, gérante. Le chef propose aussi un plat du jour, ainsi qu’un potage de saison. Des compositions sont proposées à la carte où l’on peut se concocter un déjeuner en choisissant parmi la quarantaine d’ingrédients – dont une dizaine de protéines – ainsi que différentes boissons et desserts. « Tout est fait maison », souligne la gérante. Le plus de la maison : des livraisons sans frais, ni minimum de commande sur l’E3. L’entreprise développe aussi son service traiteur. « La concurrence nous bouscule positivement et nous pousse au dynamisme et aux idées neuves ». La Petite Pause a des projets de croissance, tout en restant à proximité de Strasbourg. Et sa recherche de locaux selon des critères précis est menée avec des étudiants en BTS.

Véronique Canivet

Contact : La Petite Pause 13 rue Alfred Kastler, Schiltigheim
03 88 10 86 86 – www.lapetitepause.fr

Bardée de récompenses

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Responsable du développement de la Sàrl MACC3 qui innove dans les murs en béton surisolés à Wittenheim, Valérie Bindler a réussi à médiatiser son entreprise en remportant plusieurs prix. Mais le plus gros reste à faire, car si l’innovation est plutôt bien récompensée dans notre pays, on se trouve bien seul pour passer au stade industriel. Et il faut une persévérance hors pair pour développer les contacts qui permettront à l’entreprise de décoller.

Valérie Bindler et Pierre Macchi

« Je n’en reviens toujours pas », explique Valérie Bindler avec le sourire et un enthousiasme intacts. Elle a remporté devant un vaste public en juillet 2012 la finale de la première édition de la Coupe de France des entrepreneurs organisée par la GGPME au Palais des Congrès à Paris. Et cette victoire nationale, qui récompensait à la fois la capacité d’innovation et le potentiel de développement de son entreprise, lui a donné des ailes. « Auparavant, nous avions remporté en 2010 le concours Yago qui récompense les entrepreneurs d’Alsace, et le trophée INPI du concours Lépine 2011 ». Valérie met notamment sur le compte de sa formation à l’Ecole des managers à la CCI Sud Alsace Mulhouse (6ème promotion) sa capacité à mettre son entreprise en valeur et savoir en parler, ce qui ne va pas de soi. Toutes ces récompenses renforcent la confiance dans le produit et donne de l’énergie, et ouvre des contacts potentiellement fructueux.

Invitée au G20 Yes 2013

Valérie aura l’occasion cette année d’intensifier ses prises de contact avec des entreprises du monde entier. « Gagner un prix permet d’avoir des articles dans les journaux spécialisés, ce qui nourrit notre revue de presse et crédibilise notre démarche. Mais surtout, les prix nous facilitent l’entrée en contact avec des partenaires potentiels. Car tout le travail se fait après l’obtention des prix, cela fait deux ans que nous construisons des projets suite au Concours Lépine ! ». Concernant le concours CGPME, outre le trophée, Valérie Bindler a gagné deux billets d’avion pour New York et, surtout, sa sélection dans la délégation française qui participera à l’édition 2013 du Sommet des jeunes entrepreneurs (le G20 Yes) en Russie, à Mosou. Cette année 2013 sera donc déterminante pour MACC3, d’autant que le dirigeant Pierre Macchi, auteur des brevets, est de son côté en relation avec des partenaires en Afrique du Sud, au Brésil et au Japon, pour des contrats de cession de licence d’exploitation. Car de fabrication en grande série, il n’est pas encore question. En effet, MACC3 se trouve freiné dans son développement, faute d’apport financier.

Un mur de récompenses

A la recherche de financements

Rappelons que MACC 3 a breveté deux murs surisolés : Macc3 en béton et polystyrène intégré, et Macc3B, qui intégrant du bois. Ce procédé permet la préfabrication en usine et une construction rapide, et surtout conformes à la réglementation thermique 2012 et même au-delà, à la construction passive et aux bâtiments à énergie positive. A ce jour, la PME fait appel à un site allemand pour produire ses murs à la demande, mais les dirigeants aimeraient pouvoir maîtriser leur production et surtout produire à une plus grande échelle dans leur propre unité de fabrication. « Nous avons le terrain, il nous manque le financement », explique Valérie qui regrette qu’il faille montrer des bons de commande aux financeurs pour les convaincre : « Nous devons surtout être capables de réagir vite et pouvoir répondre la demande si nos nombreux contacts se décantent. Au stade du bon de commande, il est bien tard pour démarrer la construction d’une usine ! ». Valérie Bindler prend donc son bâton de pèlerin avec une solide confiance en son produit et de son potentiel… “blindée” contre les refus divers. Une belle année internationale à suivre.

Béatrice Fauroux

Contact : Valérie Bindler, MACC3 – 15 rue de la Charente, Wittenheim
03 89 31 43 90 – www.macc3.fr

Repas bio pour les petits Elle les voulait, elle les a faits

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Sandrine Mayer a construit une usine alimentaire à Guewenheim (Ecolys) pour produire des repas bios pour les tout petits après avoir constaté la pauvreté de l’offre pour ses propres enfants. Energie, argent, maison : Stéphanie a tout investi dans son projet, et ses efforts commencent à payer, puisque des centrales d’achat de la distribution ainsi que des crèches achètent ses produits ce printemps. En 2013, Ecolys se développe sur le plan commercial avec de nouveaux repas pour les plus grands et une ambition nationale.

Sandrine Mayer et Jérôme Dreyer

“Les recettes de Jean-Maxence”, c’est la marque des repas bio avec “le vrai goût des aliments” pour les 4 à 36 mois, fabriqués dans la cuisine professionnelle de Guewenheim, une unité de production où rien n’a été laissé au hasard : « Nous fabriquons les repas dans le strict respect des normes d’hygiène et des prescriptions alimentaires au gramme près ! », explique Sandrine Mayer qui a travaillé pendant deux ans avec les services vétérinaires avant de construire cette usine ultramoderne. « Nous sommes aujourd’hui les seuls en France à être spécialisés dans les plats préparés pour la petite enfance », explique fièrement Sandrine.

Carrefour, Leclerc, des crèches

Après quelques essais en GMS (grandes et moyennes surfaces), elle engrange une belle victoire en faisant référencer les plats bio pour les petits dans les centrales d’achat de Carrefour en mars et Leclerc Alsace en avril. Ces plats sont aussi vendus en crèche (à Mulhouse, mais aussi à Paris) et en direct au particulier sur le web. « Nous pouvons aussi proposer des solutions aux crèches et écoles qui souhaitent des repas savoureux à base de produits frais, qu’ils soient bio ou non ».

Des kits repas en GMS

Sandrine lance aussi au printemps des “kits repas express 30 minutes”, soit des plats à cuire avec tous les ingrédients présents dans la boîte, viande, sauce, légumes, épices, etc. « Ceci pour répondre à l’envie de cuisiner sain, savoureux et équilibré, mais sans courir à droite à gauche pour acheter les ingrédients ou des épices qui ne servent pas tous les jours ! », précise Sandrine qui s’appuie sur des enquêtes pour faciliter la cuisine aux familles. Dans le même ordre d’idées, elle proposera une autre gamme : “les mijotés du week-end”.

Repas livrés au Parc des Collines

Toujours à l’affût de solutions pour faciliter la vie des personnes qui travaillent et veulent manger savoureux et équilibré, Sandrine prévoit de livrer aux professionnels des plats tout préparés. Ainsi, Ecolys a conçu un abonnement à 60 euros par mois pour 3 repas livrés par semaine et souhaite le tester localement. « Nos repas permettent d’éviter le sandwich vite avalé, mais pas toujours équilibré. Conditionnés sous atmosphère protectrice, nos repas peuvent aussi être consommés tout de suite ou plus tard ». Ce service démarrera en avril et au moins 6 abonnements devront être souscrits à une même adresse, à raison d’une livraison le vendredi pour la semaine suivante.

Un chef cuisinier créateur de recettes

A la base de toutes ces propositions, il faut un bon chef cuisinier. Sandrine semble avoir trouvé la perle rare en la présence de Jérôme Dreyer, qui a travaillé pendant 3 ans chez Bocuse ainsi que dans des palaces et restaurants étoilés suisses. Imaginatif et amoureux des saveurs, il conçoit toutes les recettes et peut aussi proposer des prestations traiteur aux entreprises de la région (plats préparés, hors service à table).

Ecolys en recherche de financements

C’est Sandrine Mayer qui orchestre les achats, administre le personnel, les contacts commerciaux… et les finances. Pour se déployer sur le territoire national, Ecolys doit investir dans sa force de vente ainsi que dans la communication. Sandrine est en relation avec des business angels pour accélérer la croissance et assurer une production régulière de repas. « Notre cuisine fonctionne encore irrégulièrement et nous pouvons honorer toutes les commandes, mais il nous faut passer à la vitesse supérieure », ambitionne cette jeune maman dynamique qui a eu un bébé à Noël… et a recommencé à travailler quelques jours après.

Béatrice Fauroux

Acheter en ligne les repas bio pour petits : www.jean-maxence.com

Contact : Ecolys ZI Doller, 1 rue de la Grosse Pierre, Guewenheim – 03 89 74 92 07


Activ’RH L’éthique en héritage

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Sylvie Warth dirige son cabinet de recrutement selon trois axes : économique, humain et sociétal et il connaît une belle croissance malgré la crise. Plus de 20 ans dans le métier ne semblent pas avoir entamé l’enthousiasme de cette passionnée des ressources humaines.

Le périscope, journal économique - mulhouse, strasboug et environs - Activ RH

Sylvie Warth

En revenant sur sa solide expérience professionnelle, Sylvie Warth rend hommage aux rencontres qu’elle a faites durant son parcours, et en particulier à Mireille Thuet avec qui elle a travaillé à Inter Alsace, puis à Crit Intérim : « Il y a des personnes dans une vie professionnelle qui vous mettent dans les bons rails. J’ai beaucoup appris avec Mireille et lorsque j’ai décidé de voler de mes propres ailes en 2009 en reprenant Activ’RH, j’ai pu mettre en oeuvre une conception du métier bien réfléchie ».

Spécialisation : les métiers en tension

Sa conception, c’est d’abord la spécialisation : « Je ne traite en principe pas de demande dans des domaines qui ne sont pas les miens. Notre spécialité, ce sont les métiers en tension, c’est-àdire ceux pour lesquels on trouve difficilement des personnes qualifiées ». En particulier, Activ’RH répond aux demandes des entreprises pour des techniciens à partir du cadre technique, et ce dans tous les secteurs : du béton à la mécanique en passant par l’électronique, des chefs de projet en engineering, chargés d’affaires, technicocommerciaux, directeurs de site, etc. Le second volet de l’activité, ce sont les comptables et experts-comptables qui sont demandés, et donc assurés de trouver des postes dans la région.

Des candidatures pipeau

Pour dénicher l’oiseau rare, il faut des candidats. Activ’RH exploite toutes les ressources du web 2.0 « qui a modifié à 180° la donne du métier. Aujourd’hui, les candidats publient leur CV un peu partout, se proposent à des postes, et ce marché est très visible. Cependant, ces publications tous azimuts ne sont pas toujours sérieuses, et les profils peuvent être mensongers ou les candidats… pas réellement candidats. Nous apportons un grand soin à la vérification des profils et à la relation directe avec les personnes ». Activ’RH possède une CVthèque actualisée en permanence.

On est un peu trop formatés

Les employeurs semblent souvent réticents face aux jeunes d’aujourd’hui, dont on craint le non-respect des horaires, d’un certain ordre et (surtout) de la hiérarchie. Sylvie Warth apporte une nuance à cette opinion répandue : « Les jeunes de la génération Y ou Z ont grandi avec le web et ont un fonctionnement très différent des 40 ans et plus. Mais c’est aussi une richesse pour l’entreprise, qui peut modifier son fonctionnement. Il faut proposer des projets intéressants aux jeunes, assouplir les horaires et assurer une bonne convivialité dans l’entreprise. On a tout à gagner à s’ouvrir à la diversité, qu’elle soit en termes d’âge ou d’origine, c’est source de créativité. Enfin, des personnes moins performantes ont aussi leur place dans l’entreprise. Il ne faut pas viser l’excellence intégrale de tous les parcours, tout le monde a sa place dans la société ». Une éthique que Sylvie tâche d’appliquer dans sa propre entreprise.

Second site à Strasbourg et label Lucie

Activ’RH compte aujourd’hui 8 personnes pour lesquelles Sylvie assure un climat participatif et convivial, tout en visant des objectifs concertés. A l’extérieur, elle s’investit au niveau national dans le réseau Etincelle, qui accompagne des jeunes éloignés de l’emploi. Et vise le label Lucie- Engagement développement durable, qui évalue, développe et valorise les engagements sociétaux d’une entreprise. Enfin, le cabinet installera un bureau proche de Strasbourg prochainement, pour se rapprocher des candidats ; la moitié de l’activité est produite sur le 67. Enfin, Sylvie Warth est membre du CJD depuis une dizaine d’années et est très présente dans les réseaux locaux : « C’est même à un Apériscope que j’ai tissé le contact qui m’a permis de trouver mes locaux ! », dit-elle. Le contact direct est très précieux dans ce métier.

Béatrice Fauroux

Contact : Activ’RH – 32 rue Victor Schoelcher à Mulhouse
03 89 56 92 40 – www.activrh.fr

Val’Grav : 20 ans de gravure sur pierre traditionnelle

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Héritière d’une lignée de marbriers-sculpteurs funéraires, Valérie Gerrer-Hug a considérablement diversifié l’activité qu’elle a reprise en 1993. Aujourd’hui, elle grave du petit objet décoratif ou utilitaire aux sculptures monumentales, en passant par la création pure ou – c’est nouveau – du mobilier.

Valérie Gerrer grave la pierre comme elle respire, avec naturel, alors qu’on la regarde encore parfois, au bout de 20 ans, comme une bête curieuse : « Graver la pierre n’est pas forcément une activité masculine. Il faut beaucoup de finesse dans les détails, de précision dans les traits, le ponçage des pièces peut être long et minutieux… Ceci dit, il faut déplacer les pièces, et graver dans les cimetières par tous les temps, c’est la partie difficile du métier ». A la main ou au pistolet pneumatique, Valérie Gerrer-Hug creuse son sillon avec persévérance dans un métier qui semble très pointu, mais est cependant ouvert à des univers très variés.

Du galet au monument

« La pierre se marie avec tous les décors et se prête à des projets extrêmement variés. Nous pouvons réaliser des projets sur cahier des charges ou créer des sculptures de A à Z pour des entreprises ou des collectivités ». Fin 2012, Valérie a réalisé un monument à la mémoire des mineurs disparus du bassin potassique. Ce mémorial comprend un élément monumental en grès avec un visage de mineur d’un mètre sculpté en relief, quatre stèles où sont gravés les 827 noms des victimes, le tout serti dans un parc paysagé. Ce “chemin de la mémoire” lui a valu de recevoir le trophée culturel d’Or 2012 de la Ville de Wittenheim. Elle vient de réaliser aussi des sculptures, véritables créations proposées au public, et est en train de concevoir des tables basses. « Dans mon métier, tout est affaire d’imagination : on peut très bien avoir envie d’une sculpture dans le hall de son entreprise ou d’une table en ardoise dans son salon. A la base, il faut aimer la pierre, et le retour au naturel favorise l’entrée de ce matériau dans les jardins, les entreprises et les intérieurs. » Valérie commercialise sur le web de petits objet en pierre, dont des galets à messages ou à prénoms.

Béatrice Fauroux

Valérie Gerrer-Hug exposera plusieurs pièces et montrera son art aux Journées européennes des Métiers d’Art, à la marbrerie Le Granit, 81 rue de Saint-Louis à Hésingue (Sundgau) Vendredi 5 avril de 10h à 18h, samedi 6 avril et dimanche 7 avril de 11h à 19h

Le périscope, journal économique Mulhouse et environs - Val’Grav : gravure sur pierre traditionnelle Exemple de table (bout de canapé) en ardoise gravée
Le périscope, journal économique Mulhouse et environs - Val’Grav : gravure sur pierre traditionnelle Geste de gravure traditionnelle
Le périscope, journal économique Mulhouse et environs - Val’Grav : gravure sur pierre traditionnelle Installation de la sculpture du mineur à Wittenheim
(photo Darek Szuster)
Le périscope, journal économique Mulhouse et environs - Val’Grav : gravure sur pierre traditionnelle Numéros de maisons, sur commande sur le net
Le périscope, journal économique Mulhouse et environs - Val’Grav : gravure sur pierre traditionnelle Valérie Gerrer Hug et un buste terminé
Le périscope, journal économique Mulhouse et environs - Val’Grav : gravure sur pierre traditionnelle Valérie crée une sculpture dans son atelier
Le périscope, journal économique Mulhouse et environs - Val’Grav : gravure sur pierre traditionnelle Galets gravés en vente sur le net

Contact : Valérie Gerrer-Hug
Atelier : 35 rue du Tir, Mulhouse – 06 86 17 41 41 – www.valgrav.fr
Site de vente en ligne de petits objets gravés
(galets, numéros pour les maisons) : www.valerie-gerrer-gravure.fr

La MEF promeut la mise en réseau des ressources humaines

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Lors d’une rencontre le 11 avril à la Cité du Train, la Maison de l’Emploi et de la Formation souhaite consulter des dirigeants ou DRH de tout type d’entreprises et d’administrations sur l’idée de créer une plateforme de ressources humaines. Grâce à cette plateforme, des entreprises peuvent travailler ensemble sur les parcours ou les formations de leurs salariés, voire les inviter à travailler temporairement dans l’entreprise des uns ou des autres selon les niveaux d’activité. Utopie ou réalité ? Des retours d’expérience en Rhône-Alpes éclaireront le public professionnel, invité à débattre.

Sophie Mazaeff et Elisabeth Guerrier

L’une des traductions concrètes de cette plateforme pourrait être d’éviter à des entreprises en sous-activité temporaire de se séparer trop vite de collaborateurs lors d’une baisse d’activité. Grâce à une plateforme d’entreprises, il serait alors possible d’inviter des salariés volontaires à travailler chez un partenaire qui aurait besoin de ses compétences sur une période donnée. « L’idée est de sécuriser les parcours professionnels. On peut les sécuriser via la formation. Mais le fait de travailler dans plusieurs entreprises est aussi source d’ouverture et d’évolution. Pour cela, elles doivent pouvoir échanger des informations sur leurs besoins, au sein de la plateforme », argumente Sophie Mazaeff, responsable de ce projet à la Maison de l’Emploi et de la Formation. Ces besoins peuvent s’exprimer en heures de travail, mais aussi en besoin de formation, de mise à niveau ou d’évolution de carrière. En clair, les avantages de cette formule originale sont de gagner en flexibilité dans la gestion des ressources humaines et faire évoluer les compétences. « Reste à savoir comment peut se faire la mise à disposition encadrée de salariés, et inciter les entreprises à coopérer sur leur territoire. C’est tout l’enjeu de cette soirée », indique Elisabeth Guerrier, responsable de la communication.

Retours d’expérience par des intervenants de Rhône-Alpes

La Région Rhône-Alpes soutient le développement de ces plateformes de sécurisation des parcours professionnels. Au moment du bouclage de notre journal, les intervenants annoncés sont les suivants :
- La plateforme de l’Ardèche sera exposée par Stéphane Coillard, Chargé de mission de la Région Rhône-Alpes et Anne-Sophie Bailliez, Responsable Développement de la plateforme
- A Grenoble, quatre grandes entreprises (Radiall, Capgemini, HP Invent, ST-Microélectronic) ont décidé d’agir ensemble pour répondre à un besoin régulier de renouvellement de compétences et d’emplois. Sylvie Royo, Directrice d’Ecare conseils expliquera le Pôle de Mobilité Régionale de l’Isère

A Annecy, cinq grandes entreprises (Tefal, Salomon, Alcatel, GGB et ST Dupont) ont trouvé des solutions pour gérer la sous-activité et ne pas perdre de compétences. Baptiste Dumas, Directeur du SIRAC présentera Model 74.

Béatrice Fauroux

Contact : MEF, Sophie Mazaeff, 30 rue Marc Seguin, Mulhouse
03 89 63 46 41 | www.mef-mulhouse.fr | www.transversal-sudalsace.fr

INVITATION
Soirée animée par Vincent Beley, Directeur de la Maison de l’Emploi et de la Formation de Lyon, pilote d’un projet de sécurisation des parcours professionnels dans le bassin lyonnais.
Jeudi 11 avril de 18h à 20h30
Brasserie Le Mistral
Cité du Train à Mulhouse
S’inscrire en ligne : https://sites.google.com/site/rencontrerh/

Championnat du monde de squash masculin par équipe, un bel événement pour Mulhouse

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Du 9 au 15 juin aura lieu – pour ceux qui l’ignorent encore – le Championnat du Monde de squash masculin par équipe, qui se déroulera pour partie au Squash 3000 (qui a construit des terrains pour l’occasion) puis au Palais de Sports. Myriam Rohmer est la seule salariée de la Fédération française de squash et elle coordonne l’opération sur le terrain, en lien avec la Fédération nationale, les partenaires locaux et les bénévoles.

Myriam Rohmer

« Le cahier des charges du championnat, c’est un dossier énorme ! », s’exclame Myriam Rohmer qui consacre 100% de son temps à travailler en tant que relais mulhousien du championnat. Emplacement des terrains, électricité, informatique, logistique, communication : tout est réglementé par la “Fédé” et la préparation consiste régler à Mulhouse une foultitude de détails avec de multiples partenaires publics ou privés. « C’est Michel Cerciat qui chapeaute bénévolement l’organisation à Mulhouse. En tant qu’ancien patron de société et actif dans le sport, il a l’habitude de manager de gros projets », indique Myriam Rohmer.

Un gros travail de préparation

Pour la partie technique, Thierry Jung, président du Mulhouse Squash Club et directeur technique au Squash 3000, « réalise un travail exceptionnel ». Pour le sponsoring, la communication locale, les relations avec l’éducation nationale et les réseaux locaux, c’est Myriam qui assure le lien. « Mon objectif N°1 est de faire découvrir le squash au maximum de personnes, c’est un sport encore méconnu du grand public. Nous voulons un Palais de Sports bien rempli pour tous les matches ! ». Les terrains de squash placés sur le terrain seront entourés de parois en verre transparent pour le public et opaque pour les joueurs.

Recherche de bénévoles et de partenaires

La bonne marche de l’opération repose sur deux autres piliers : il faut des bénévoles en nombre suffisant pour assurer les tâches pratiques, ainsi que des partenaires prêts à financer en partie l’organisation à hauteur de leurs moyens. « Un championnat de ce niveau, c’est un budget d’1,2 million d’euros, avec les subventions. Localement, il nous faut des participations en moyens techniques, en communication et en budget, et l’aide de bénévoles intéressés par l’événement », explique Myriam Rohmer. Les retombées médiatiques pour Mulhouse seront importantes au moins dans le milieu sportif avec la présence de chaînes de télé spécialisées et une couverture des matches en streaming. Plus de 400 personnes seront à loger dans les hôtels mulhousiens. « Tout sera fait pour que les Mulhousiens s’intéressent à ce championnat », conclut Myriam qui promet une ambiance festive pour petits et grands au Palais des Sports, dont une brasserie bien sûr animée par le Squash 3000.

Béatrice Fauroux

Contact : Myriam Rohmer, Squash3000 | 06 98 73 78 90 – Mondiauxsquashmyriam@gmail.com

Les entreprises peuvent d’ores et déjà se manifester pour du sponsoring ou réserver des billets pour les matches, au tarif groupe.

Suivez l’actualité du Championnat du Monde à Mulhouse sur : www.worldmensquash-mulhouse2013.fr

 

Ox-Home le créneau porteur du luxe

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La société Ox-Home, basée route de Brumath à Hoenheim, créé des écransmiroir à destination d’une clientèle de luxe. Elle mise sur la personnalisation et le renouvellement de ses produits pour les exporter dans le monde entier.

Ox Home | Le Périscope, journal économique en Alsace

Burhan Oxou, créateur et dirigeant d’Ox-Home

Si un jour vous avez la chance de séjourner au Ritz à Paris, ou, plus proche, à l’hôtel Julien près de Schirmeck, observez attentivement le miroir de votre chambre. D’un clic de télécommande, il se transforme en un écran de télévision. Clic ! L’écran redevient un miroir. Cette technologie est la spécialité d’Ox-Home et peut coûter, « selon les projets, entre 5.000 et jusqu’à 500.000 € », explique Burhan Oxou, créateur et dirigeant d’Ox-Home, qui emploie 7 salariés. « Nous avons une clientèle de luxe, que ce soit des hôtels 5 étoiles, des palaces ou des particuliers. Tous souhaitent un objet original que personne d’autre ne possède ». Pour les satisfaire, Ox-Home réalise tous ses produits sur mesure, en partenariat avec des architectes, des designers, des ingénieurs et un réseau de sous-traitants. La télé de trois mètres de haut ? Il fait. Un écran tactile géant doté de multiples fonctionnalités ? Il fait. On comprend pourquoi 10 % de son CA – qu’il ne souhaite pas communiquer mais qui a doublé entre 2011 et 2012- repart directement en R&D. Ox- Home collabore avec un bureau d’ingénieurs en Turquie, un autre près de Verdun et compte ouvrir son propre service à Paris, d’ici 2014.

Deux maîtres mots : innover et exporter

« Innovation ». Le mot revient sans cesse dans la bouche de Burhan Oxou, ingénieur en électronique de formation et créateur du premier écran-miroir : « J’observe les innovations dans d’autres secteurs pour savoir si je peux les réutiliser. Les nouvelles technologies nous permettent d’inventer sans cesse pour anticiper les demandes des clients. Je crée le besoin puis je le vends. » A l’étranger précisément. Ox-Home exporte 80 % de ses produits aux quatre coins du monde, grâce à un réseau bien organisé. L’entreprise, qui ne fait pas de vente directe, travaille avec une trentaine de distributeurs en Suisse, au Brésil ou encore en Russie. « J’espère passer à 50 distributeurs assez rapidement », précise Burhan Oxou. « J’ai aussi trois filiales, en Turquie, au Liban et au Canada, pour être en contact direct avec le client et le marché local. Je compte en ouvrir quatre autres aux Etats- Unis, en Chine, en Inde et au Congo. » Son objectif : atteindre les 90 % d’exportations sans bouger d’Alsace, où il invite ses clients pour visiter son showroom. Dubaï-Hoenheim ou Tokyo-Hoenheim, ce n’est pas une contrainte pour eux ? « Si, un peu. Mais quand vous avez le savoir-faire, vous êtes capables de faire rappliquer le monde entier en Alsace. »

Léa Davy

carre-jaune-okContact : Ox-Home – 11 rue de Brumath, Hoenheim
www.ox-home.com – 03 88 50 30 52

Ostwind – La puissance d’une centrale nucléaire grâce au vent

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Dès que les vents politiques auront tourné en faveur des énergies renouvelables, Ostwind France mettra tous ses moyens pour en profiter à plein régime. L’implantation française de la société allemande basée sur l’E3 est prête à déployer les ailes de ses pylônes géants pour produire de l’énergie “propre”.

Ostwind | Le Périscope, journal économique en Alsace

Fabien Kayser, PDG d’Ostwind international SAS

La vingtaine de salariés d’Ostwind présents sur le site schilikois n’attendent pas que la France stabilise enfin la réglementation en faveur des énergies vertes et de l’éolien en particulier. « Nous avons de gros chantiers en cours et d’importants projets à l’étude », explique Fabien Kayser, PDG d’Ostwind international SAS, filiale du groupe allemand. Il est vrai que la fin de l’année passée a été fructueuse en événements pour l’entreprise, avec le démarrage – entre autres – de la centrale de Fruges (Nord). « D’une puissance de 140 MW, ce parc éolien a permis la multiplication par trois du budget de la communauté de communes avec une centaine de créations d’emplois, grâce à la revente de l’énergie produite », se réjouit Fabien Kayser. Il s’agit du plus grand parc éolien de France, qui pourrait encore être étendu d’ici peu. « Notre métier consiste à évaluer les possibilités d’implantation de parcs éoliens en mesurant sur une période significative les vents sur un site, nous proposons ensuite un projet complet, en tenant compte des facteurs environnementaux, humains, etc. », commente le dirigeant. Dans les bureaux de l’E3 s’agitent des spécialistes en ingénierie de la construction, en maintenance, mesures climatiques, etc. Il faut rappeler que les nouvelles éoliennes sont désormais des machines pouvant mesurer jusqu’à 180 mètres de haut avec un diamètre de 120 mètres. « La puissance produite est trois fois supérieure à celle que nous obtenions voici 10 ans », constate Fabien Kayser.

En Allemagne, l’écolien a créé 120.000 emplois

« Nous avons une quarantaine de projets dans les cartons. Le principal problème reste l’environnement politique. La France reste le pays du nucléaire et même si tout le monde est parfaitement conscient que cette énergie n’est pas éternelle, on continue de mettre des bâtons dans les roues des énergies renouvelables », déplore le dirigeant. « En Allemagne, la filière de l’éolien a créé environ 120.000 emplois. Nous sommes à peine à 10.000 en France, en raison du manque de stabilité de la filière. Les mâts et hélices sont fabriqués pour l’essentiel en Allemagne et pas en Chine, contrairement aux idées reçues ! Plusieurs industriels sont prêts à s’implanter en France pour produire les équipements nécessaires », rappelle Fabien Kayser. Malgré ces réserves, Ostwind France se réjouit de son implantation sur l’E3 – « le choix de la facilité et du confort, avec la possibilité de trouver du personnel bilingue » – et pense que désormais, les énergies renouvelables ont le vent en poupe. « C’est l’éolien qui représentera en France l’essentiel des énergies vertes », considère Fabien Kayser. Les hélices installées par le groupe Ostwind dépassent fin 2012 la puissance d’une grosse centrale nucléaire. De quoi donner aussi des idées de développer la filiale française…. et de trouver des nouveaux locaux dans l’E3.

Didier Bonnet

carre-jaune-okContact : Ostwind – 1 rue de Berne, Schiltigheim
03 90 22 73 40 – www.ostwind.fr

La Table Verte : bio, local et frais

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Après le succès de son épicerie-traiteur à Neudorf, Simone Grussi a ouvert un second local à Mittelhausbergen. Son credo : proposer des plats maison et de qualité, que l’on peut se faire livrer à l’E3.

La Table Verte : bio, local et frais

Simone Grussi

« Ici, notre cuisinier épluche, taille et cuisine nos fruits et légumes, de saison évidemment. Tout est fait maison, le jour-même. Les viandes possèdent le Label Rouge, nos ingrédients sont bios. On n’a pas envie de faire autre chose que de la qualité ! » La philosophie de Simone Grussi se retrouve tous les jours dans les assiettes, sous forme de salades, de soupes, de plats du jour, de muffins, de brownies ou de crumbles, etc. Les habitués en profitent sur place, à l’intérieur installés entre les étalages de produits (bio et locaux, what else ?) ou à l’extérieur sur la terrasse, nichée dans la cour d’un ancien corps de ferme. Autre solution : se faire livrer son porc au caramel ou son curry de poisson au lait de coco – la carte change chaque jour – directement du bureau. « La formule marche très bien car les salariés de l’E3 n’ont pas beaucoup de choix pour manger le midi », reconnaît Simone Grussi, souvent interrompue par la sonnerie du téléphone. « Ils se regroupent pour passer commande et j’ai un plaisir fou à entendre leurs commentaires… Jordan, notre cuisinier, aussi ! »

Début de l’aventure à Neudorf

Il mitonne également pour le plaisir des habitants de Neudorf, à Strasbourg. C’est dans le quartier que Simone Grussi et Béatrice, son associée, ont ouvert leur première Table Verte et testé leur concept. Face au succès rencontré, elles se sentent vite à l’étroit et Simone prospecte du côté de Mittelhaubergen, en bordure de l’E3. Coup de chance : une épicerie fine vend son local de 14 m2 au coeur du village. Sans hésiter, Simone le rachète et l’aventure continue pour les deux jeunes femmes. Oui, c’est bien une aventure car les deux jeunes femmes gravitaient bien loin de l’univers de la restauration, de la vente ou même du bio, leur sacro-saint credo. Simone a été tour à tour réceptionniste, fleuriste et journaliste alors que son amie Béatrice était… architecte. « Une reconversion totale, même si nous sommes entourées de professionnels, acquiesce Simone Grussi. Pour l’instant, cela marche plutôt bien, grâce au bouche à oreille. Nous n’avons pas fait de communication, pas même distribué de flyers. A l’avenir, nous préférons fidéliser notre clientèle et consolider l’activité de l’épicerie, car nous sommes une petite équipe, 5 personnes au total sur les deux sites ». La Table Verte, c’est aussi la vente de produits. « Sans conservateurs, sans colorants » précise Simone Grussi, qui ne lâche jamais des yeux son objectif qualitatif, mais reste discrète quant à son chiffre d’affaires. Ils n’attirent pas que les salariés de l’E3 : les touristes de plusieurs gîtes des environs viennent y faire le plein de souvenirs gustatifs.

Léa Davy

carre-jaune-okContact : La Table Verte, 73 rue Principale, Mittelhausbergen |03 88 23 02 60 – www.latableverte.com


CIFAL, La formation, au-delà de la transmission des savoirs

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Dans le monde extrêmement complexe de la formation professionnelle, le centre interprofessionnel de formation d’Alsace (CIFAL) tire son épingle du jeu en misant sur les réseaux entre formateurs et sur l’adaptation constante aux besoins des clients.

CIFAL - Le Périscope, journal économique en Alsace "édition Strasbourg"

Emmanuel Wingender, directeur du CIFAL

« Il existe en Alsace 2300 organismes de formation répertoriés », souligne Emmanuel Wingender, directeur de l’organisme associatif. « Pour exister dans un paysage aussi complexe, le CIFAL ne se vend pas comme étant “le meilleur” mais comme proposant les formateurs les plus adaptés aux besoins dans tous les secteurs de l’entreprise ». La structure, émanation de la fédération des industries du Bas-Rhin, propose son catalogue pour tout type de clients : grands groupes industriels, administrations, secteur de la santé, PME et TPE, etc. « Il me plaît de dire que nous n’avons aucun concurrent, seulement des confrères, dont certains sont extrêmement compétents. Notre spécificité est de travailler avec des formateurs qui partagent certaines valeurs, comme la certitude qu’on apprend en permanence et y compris des stagiaires en formation » ; décrit Emmanuel Wingender. « Aujourd’hui, la formation doit aller bien au-delà de la seule transmission d’un savoir. Les entreprises attendent un retour sur investissement immédiat et espèrent que les stagiaires pourront mettre en oeuvre l’acquis immédiatement. Cela demande une adaptation de la pédagogie et une capacité à faire réagir nos stagiaires pour qu’ils accèdent très vite aux modes opératoires », commente-t-il.

Des compétences à mutualiser

Le CIFAL souhaite se distinguer grâce à l’exigence portée au réseau d’intervenants. « Nous cherchons des experts en même temps pédagogues. Nous travaillons avec des gens pointus dans leur domaine, et aussi dotés de capacités élevées à animer les projets de formation », explique Emmanuel Wingender. Dans un marché de la formation très tendu, avec des interventions raccourcies, l’organisme de formation met aussi en avant sa capacité à aider ses clients dans les relations avec les organismes financeurs (OPCA), ou avec le service formation de l’Université de Strasbourg. La volonté affichée par le CIFAL d’évoluer avec les réalités du monde de la formation provient notamment de la jeunesse de l’organisme. Créé voici 4 ans, il a recréé une offre de service partant quasiment d’une feuille blanche, avec à sa tête un spécialiste expérimenté : « Ma conviction est que dans le contexte actuel, les formations gagnent en efficacité lorsque les experts et les organismes savent mutualiser leurs compétences au sein d’un réseau ouvert », considère Emmanuel Wingender, qui affiche une douzaine d’années d’expérience dans le secteur de la formation professionnelle.

Didier Bonnet

carre-jaune-okContact : CIFAL, 27 avenue de l’Europe, Schiltigheim | 03 88 37 22 13 – www.cifal-formation.fr

Les Enseignes Buhler : alliance esthétique entre la bière et l’art

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Buhler Enseigne, les Brasseries de Saint-Louis et l’artiste peintre Bernard Latuner ont réuni leurs talents pour créer la façade artistique de la boutique de la brasserie. Ce projet est issu d’une diversification des enseignes Buhler sous une nouvelle activité : “Consult’Enseignes”, conseil global en image extérieure des bâtiments.

Le périscope, journal économique - alsace | enseignes Buhler

Eric Wissler, dirigeant de la Brasserie de Saint-Louis,
Michel Rybka, Consult’Enseignes et Bernard Latuner, peintre

« Le métier de l’enseigne est l’un des plus vieux du monde économique, et nous nous inscrivons dans cette tradition qui consiste à attirer l’attention du public. Ici, la brasserie en bordure d’une rue passante n’attire pas l’oeil à priori, et il fallait aller plus loin que la signalétique habituelle. D’où ce projet d’enseigne-façade », explique Michel Rybka qui s’est passionné pour ce projet. « Il fallait à la fois faire référence au produit et à l’identité alsacienne et être techniquement efficace. J’ai fait appel à Bernard Latuner, pour sa patte artistique unique dans le domaine des façades en trompe l’oeil ». Eric Wissler, patron de la brasserie, approuve : « Le pari était original et le projet m’a plu. Plus de 10.000 véhicules passent sur l’axe devant la brasserie tous les jours et il fallait retenir leur attention ».
Toute la façade de la partie boutique de la brasserie est recouverte des images colorées conçues par le peintre mulhousien Bernard Latuner, qui s’est prêté au jeu : « Promouvoir une bière locale avec des gens sympa a été mon premier moteur. Et sur le plan technique, c’est un défi, car le travail est très minutieux : très agrandi, le dessin ne souffre pas la moindre imperfection, chaque défaut ou mauvaise proportion saute aux yeux ! ». Les dessins une fois retravaillés par un infographiste ont été imprimés sur un support vinyle pelliculé insensible aux UV et fixé à la façade sous la forme de cassettes éventuellement déplaçables.

Un autre regard sur l’enseigne

Michel Rybka propose à ses clients via Consult’Enseignes un conseil global sur l’enseigne, de la législation à la conception de projets sur mesure. « Je peux faire appel aux multiples ressources issues de mon réseau professionnel pour constituer des équipes ad hoc, selon le projet. Ce clin d’oeil moderne aux fresques de façade, avec une excellente maîtrise technique, est un bon exemple de ce que nous pouvons proposer ». Cette façade participe aussi à l’embellissement de la ville, question à laquelle Eric Wissler, par ailleurs passionné par l’histoire de l’Alsace et conseiller municipal de Saint-Louis, n’est pas insensible.

Béatrice Fauroux

carre-jaune-okContact : Michel Rybka, Consult’Enseignes – 28a rue de Kingersheim, Illzach – 03 89 52 33 00

Création d’ambiances végétales en entreprise

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Jardin d’intérieur est une entreprise de services aux entreprises dans le domaine végétal. Elle créée des jardins d’intérieur sur mesure pour les entreprises, dispense ses conseils en la matière et réalise depuis peu des jardins d’extérieurs.

Le périscope, journal économique et info économique sur Mulhouse (Alsace) : Jardin d’intérieur

Armelle Mona dans l’espace plantes d’intérieur de son bâtiment.
La structure de 400m2 a été construite intégralement en bois et bénéficie d’un apport solaire maximal.

Une création sur-mesure

L’équipe de paysagistes de Jardin d’intérieur fait preuve d’originalité en réalisant des ambiances végétales personnalisées destinées aux entreprises. Jardin d’intérieur ne stocke que les commandes de ses clients et n’est liée à aucun fournisseur en particulier afin d’être libre de choisir les plantes selon le goût de ses clients. Chaque projet est unique. Les pots pour les plantes sont eux aussi personnalisés selon leur couleur, taille, forme, matière… Jardin d’Intérieur fournit de la simple plante d’intérieur pour les bureaux à la création de grands espaces végétalisés. « Pour Jet Aviation, nous avons installé une ambiance grâce à une petite installation, tandis que pour Alstom nous avons mis en place un espace végétalisé avec mobilier dans un atrium de 4 étages » indique Armelle Mona. La société propose aussi des décors trimestriels à thème, selon la saison.

Le conseil, un service intégré

En plus de la création, Jardin d’intérieur dispense ses conseils pour le choix de la plante et du contenant. L’objectif est que le tout s’adapte au cadre et au budget de l’entreprise. « Ces jardins servent à donner une ambiance végétale aux locaux des entreprises, souvent froids. Les jardins d’intérieur améliorent également la qualité de vie ainsi que l’accueil du client, ils donnent un côté plus humain », explique Armelle Mona.

Récent : jardins d’extérieur

Depuis deux ans, l’équipe de Jardin d’Intérieur crée des jardins d’extérieur : terrasses, petits jardins… Elle commercialise aussi du mobilier de jardin de designers, tels que Vondom ou Serralunga, le choix est vaste, mais surtout qualitatif.

Morgane Herr

Jardin d’intérieur est une entreprise qui emploie 5 paysagistes, sa zone de chalandise s’étend de Strasbourg à Saint-Louis.

Le CA de l’entreprise est de 500 000 euros. L’entreprise a de nombreux clients tels que Steelcase, Novartis, l’EuroAirport, EDF, la Caisse d’épargne, des hôtels, des centres commerciaux et des cabinets médicaux.

carre-jaune-ok

Contact : 4 rue Pologne, Rixheim | 03 89 43 80 42 – www.jardin-dinterieur.com

Mulhouse : terre d’innovation sociétale pour les jeunes

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Récemment a eu lieu à la Fonderie une conférence animée par Patrick Depyl, le directeur de l’engagement sociétal GDF SUEZ. Intitulée “Les Rendez-vous de l’engagement sociétal”, cette conférence a été l’occasion de mettre en avant des initiatives encourageantes créées à Mulhouse en direction des jeunes.

Le périscope, journal économique et info économique sur Mulhouse (Alsace) : Mulhouse : terre d’innovation sociétale pour les jeunes

Patrick Rein et Patrick Depyl

L’engagement sociétal des entreprises leur permet de s’associer à la vie culturelle ou sportive d’un territoire et de soutenir des publics en difficultés. Il existe différentes manières de s’engager pour la société : actions publiques, respect de la loi concernant le taux de personnes handicapées dans l’entreprise (6%)… À Mulhouse, trois témoignages ont illustré un engagement sociétal envers les jeunes.

La Poste : Des CVs vidéo

En 2013, la Poste de Mulhouse a été choisie parmi 6 villes de France pour expérimenter une plateforme de CVs vidéo. Le but sera de révéler par l’image les compétences et le savoirêtre de candidats issus de quartiers prioritaires. Ce grand projet comprendra 250 CVs vidéo de 45 secondes de jeunes mulhousiens âgés de 16 à 25 ans. Pour interpeler les employeurs, les CVs seront propulsés vers des entreprises du bassin mulhousien.

Une collaboration solidaire

L’UHA, en collaboration avec le CNAM a mis en place un dispositif d’accompagnement pour les bacheliers et les étudiants de L1 qui ont des difficultés à s’orienter. Ce dispositif universitaire d’une année regroupera plusieurs modules : bilan de compétences, découverte du monde de l’entreprise, connaissances de base et enfin service civique et développement personnel. « Ce projet a un but préventif et non curatif, nous voulons aider les jeunes à y voir plus clair pour leur avenir et surtout lutter contre le décrochage scolaire » indique Catherine Fabri pour le CNAM. Le tout est financé entièrement par le CNAM, la première promotion ouvrira ses portes en septembre 2013.

E-Nov Campus : un projet innovant

« Beaucoup d’étudiants ont des projets dans le web, mais ne savent pas comment les réaliser » souligne Patrick Rein, PDG d’Activis. C’est pour cela qu’Activis a contribué à créer E-Nov Campus. Cette formation universitaire est audacieuse et unique en France. Cette année, trois projets sont en cours et une bourse de 500 euros par mois est accordée à chaque projet. « L’objectif est d’aider les jeunes passionnés par le web et de les mettre en relation avec des entreprises établies sur le territoire de Mulhouse afin qu’ils puissent y exercer leurs compétences » précise Patrick Rein.

Le coup de coeur

Le coup de coeur de l’engagement sociétal a été remis à l’Elan Sportif Mulhousien. Association, qui est devenue un vecteur de socialisation pour les jeunes filles en difficulté grâce au biais de la pratique de la boxe anglaise éducative. Marcel Czaja, nouveau président du CESER Alsace a conclu en soulignant l’importance de l’engagement sociétal vis-à-vis des jeunes et des demandeurs d’emploi

Morgane Herr

Les clauses sociales dans les marchés publics Ces clauses visent les marchés publics de travaux, de services et aide à l’insertion des personnes en difficultés sur le marché. Adopter des clauses d’insertion dans les marchés, c’est : affirmer le rôle sociétal de l’entreprise, valoriser ses actions de formation et se positionner de manière différenciée. Les clauses sociales ne sont pas encore présentes dans tous les marchés publics.

Un opérateur nouveau pour le secteur financier

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Un organisme financier qui change de nom, cela peut rester un non-événement. Le passage d’Oséo en BPI France constitue a contrario une véritable information dans la mesure où elle donne de l’ampleur et de la visibilité au nouvel acteur du financement des PME. Pourtant, l’organisme voulu par l’Etat ne remplace pas les autres opérateurs bancaires présents dans l’E3/Mittelfeld ou représentés dans l’agglomération. Pour financer les d’investissements, il existe des moyens et des taux d’intérêts plus qu’attractifs. C’est le moment de lancer des projets.

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